Côte d'Ivoire : Malgré l'interdiction de la commercialisation des sachets d'alcools, l'activité est en vogue à Abidjan
Alcool en sachet jeudi à Abidjan (ph KOACI)
Depuis novembre 2016, la production, l’importation, la commercialisation et la détention des petits sachets d’alcools est interdite officiellement.
Malgré la prise de cette mesure par le gouvernement ivoirien en Conseil de ministre le 9 novembre 2016, certaines personnes la contournaient. Elles produisaient, importaient, commercialisaient et détenaient ces petits sachets d’alcools très consommés par la jeunesse ivoirienne.
Près de trois ans après la prise de cette décision par les autorités ivoiriennes, la commercialisation et la consommation de ces sachets est répandue sur le territoire national.
La capitale économique ivoirienne ne fait pas l’exception. Elle est devenue la plaque tournante de ce commerce illicite. Dans tous les « bistrots », (maquis de fortune) ou presque, les tenancières s’adonnent à la commercialisation de ces sachets d’alcools nocifs à la santé.
L’on trouve toutes les variétés de sachets, «Amour profond », « Cola force », « Zed », « Striker » au prix de 100 FCFA, l’unité. Les bistrots sont de plus en plus fréquentés par les jeunes, à cause de ces sachets d’alcools qui coûtent moins chers.
Aujourd’hui, nous avons constaté que ces produits ne sont pas commercialisés seulement dans les coins de vente d’alcool frelaté. On retrouve les sachets d’alcools parfois dans les coins animés de la capitale ivoirienne où grouille le monde tel que les gares routières.
Les petites vendeuses de sachets d’eau s’adonnent également à ce commerce sans être inquiétées tout comme les tenancières des cabarets. Leurs clients sont les chauffeurs de Gbaka, les apprentis, les vagabonds etc.
Souvent, sous l’effet de la dose de ces sachets d’alcools, des chauffeurs de Gbaka roulent à vive allure sur les voies à Abobo comme à Yopougon et commettent souvent des dégâts.
Nous apprenions également que les sachets d’alcools sont également vendus dans les lieux de funérailles. Les adeptes les raffolent lors des veillées funéraires.
Par ailleurs, cette mesure a été prise par les autorités, parce que les petits sachets sont pour l’essentiel, le fruit de la contrebande et échappent à tout droit de douane et à toute fiscalité.
Avec le regain de l’activité de commercialisation pourtant interdite, est-ce à dire que les commerçants des sachets contournent les Douanes pour venir déverser sur les marchés, ces produits nocifs à la santé?
Wassimagnon
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Quel loi ou décret Présidentiel qui interdit la commercialisation des sachets d'alcools dans un "pays hors-la-loi " comme le notre ???>>>> Les sachets d'eau continuent d'etre produits et vendus. Les commerçantes Dioulas continuent de vendre des médicaments périmés á Adjamé et ailleurs. Les mendiants aussi sont partout(Plateau compris)...... et pourtant il y a eu des decrets les interdisant
Ah, les nègres... Ils ont la peau dure dans la bêtise... Même quand on prend des décisions pour leur propre protection, ils crachent là-dessus... Mais dans quelques temps il y aura des décès suite à un empoisonnement ils vont crier au loup contre le pouvoir... Vraiment hein... On observe...
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