Cameroun : #OpenSchoolsNow, une campagne pour sauver l'école bat son plein, une première dans le pays
Images de la campagne(Ph)
Il faut sauver l’école dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest secouées par la crise anglophone depuis fin octobre 2016, c'est le cri de cœur de la campagne #OpenSchoolsNow (entendez Ouvrez les écoles maintenant), lancée sur les réseaux sociaux depuis plusieurs jours par des influenceurs web.
L’objectif est d'aboutir à une mobilisation générale contre le boycott actif de l'école par les sécessionnistes et de favoriser le retour en salles de classes des élèves dans les deux régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.
La campagne qui bat son plein sur l'espace virtuel s'est déporté dans les medias et sur la place publique. Y participent, des citoyens anonymes, des artistes, des jeunes élèves, des journalistes et des personnalités célèbres. On peut les voir brandir des messages en anglais qui appellent à la reprise des classes.
237Stand4education in North-West and South-West#Cameroon.
#LetUsBackToSchool = (Debout pour l’éducation dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun. Rentrons à l’école) lit-on.
Ces appels sont largement partagés sur les réseaux sociaux américains, notamment Facebook, Instagram, Twitter.
Conséquences
Le boycott actif de de l'école lancé par les séparatistes a de lourdes conséquences pour la jeunesse.
Un peu plus de 4400 écoles ont été fermées en 3 ans dans les deux régions.
"La fermeture d’écoles rend les jeunes oisifs. Ils ne sont pas occupés et non formés et peuvent être manipulés par les drogués qui composent les groupes armés", explique Franklin Erume enseignant à Bamenda.
En trois ans, des dizaines d'enseignants tout comme de nombreux chefs d'établissements et des centaines d'élèves ont été kidnappés, aussi bien dans les écoles, lycées et collèges que dans les universités de Bamenda et de Buea, pour non-respect des mots d'ordre de villes mortes.
Certains ont été décapités. D’autres libérés contre paiement des rançons
Le gouvernement vient de rassurer la communauté éducative sur les mesures prises pour garantir une rentrée de classes 2019/2020 sécurisée" en dépit des menaces.
Les sécessionnistes viennent d’ailleurs encore une fois de plus, de lancer le mot d'ordre de ville morte dès le lundi 2 septembre 2019 date de la reprise effective des classes au Cameroun.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au (+237) 691 15 42 77 ou cameroun@koaci.com-
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Y'a toujours gbangban quelque part au pays frère du Cameroun. Faites les enfants vont partir à l'école. Okay ? Ne les prenez pas en otage... Je ne suis qu'un observateur à distance...
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