Côte d'Ivoire : Adjin, faute de moyens nautiques, environ 2000 planches saisies par la BSSI stockées sur une rive
Planches saisies et stockées sur la rive d'Adjin (ph KOACI)
Dans la matinée du Vendredi 23 Août, une mission de reconnaissance et de renseignement, organisée par la Brigade Spéciale de Surveillance et d'Intervention (BSSI) du Ministère des Eaux et Forêts en collaboration avec la jeunesse du village d'Adjin à Bingerville, a permis de découvrir des stocks importants de bois issus de sciage à façon sur la rive opposée à ce village du côté d'Alépé, apprend KOACI de source sécuritaire.
Suite à cette investigation, une opération de saisie et de ramassage de ce stock évalué à 2500 planches de Bahia, a été lancée dès le lendemain à l'aide de 2 pinaces de location. Selon un agent de la Brigade, 600 planches ont pu ainsi être convoyées dans les locaux de la BSSI.
Malheureusement, malgré la bonne volonté des jeunes d'Adjin qui devrait servir d'exemples aux autres, car conscients des dégâts causés par l'exploitation clandestine et celle des agents de la BSSI, le ramassage de ce bois qui alimente toutes les localités possédant un front lagunaire dont Abidjan, n'a pu se poursuivre du fait que le lendemain, tous les propriétaires d'embarcations auraient refusé de louer leurs engins à la Brigade.
Enfin, nous apprenons que face au refus d'avoir des pinaces en location pour des interventions, le ministère se serait engagé dans l'acquisition d'engins nautiques pour faciliter la lutte contre les trafics par voie lagunaire.
T.K.Emile, correspondant permanent de KOACI à Bouaké
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Vous avez ébruité l'affaire? Grosse erreur! Bientôt un djoula du clan des détourneurs va ouvrir un magasin de vente de planches et les planches entreposées sur ce rivage auront disparu. Vous savez bien que ces bandécons-là prospèrent dans le désordre, le vol et l'illégalité.
C'est bien d'apprendre que le ministère va acquérir des engins pour régler cela. Yes, un gouvernement actif et proactif qui règle les problèmes promptement quand ils se posent. Par contre, on se rappelle que les fainéants sauvages bétés et assimilés frontistes eux-mêmes ils demandaient pardon aux blancs pour venir déverser déchets toxiques moyennant quelques euros. Souvenir... souvenir... On avance...
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