Côte d'Ivoire: A Biankouman, après des vives tensions suite à la mort brutale d'un admis au concours d'enseignants, retour au calme
le sous-préfet et le chef du village à Gbombélo à Biankouman et un détachement de gendarmes (Ph KOACI)
Le vendredi dernier, de vives tensions avaient été enregistrées dans le village de Gbombélo dans la sous-préfecture de Biankouman suite au décès d’un candidat fraîchement admis au concours exceptionnel de recrutement d’enseignants contractuels.
Les amis du défunt Hermann Déli Gué Zian, pour comprendre la mort brusque de leur camarade ont sollicité l’intervention des féticheurs porteurs de cercueil pour connaitre les vrais coupables de sa mort.
Cette décision, Gué Mamadou, chef du village l’a catégoriquement rejeté, soutenant que de telles pratiques ne sauraient prospérer dans son village. Ce refus du chef du village, mal apprécié par les jeunes a plongé le village dans une tension.
Selon les informations en notre possession, le jeune décédé qui devait être enterré le dimanche dernier n’a pas pu l’être vu les tensions dans le village. Le corps du défunt Hermann Gué a même été déposé dans la cour du chef du village et le cortège du sous-préfet Hervé Aliali qui tentait une médiation ce même dimanche va essuyer des jets de pierres par les amis du défunt surexcités.
Une course poursuite va donc suivre dans le village entre les forces de l’ordre et les jeunes de Gbombélo occasionnant de vives tensions dans le village. Des jeunes interpellés ont été ensuite relâchés des minutes après.
KOACI apprend que le calme est revenu dans le village après l’intervention des forces de l’ordre et le corps du défunt Hermann Gué qui avait été transféré à la morgue de Biankouman a été ramené hier mardi 20 août 2019 aux environs de 14 heures TU à Gbombéo pour enfin être enterré aux environs de 16 heures TU.
Dans plusieurs villages de l’intérieur du pays, l’on a souvent recours à ce genres de pratiques visant à faire intervenir des charlatans pour désigner les présumés coupables des morts qui sont jugés suspects.
Ces pratiques aux conséquences très néfastes mettent très souvent en mal la cohésion sociale dans les villages.
Jean Chrésus
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Encore eux... Attendons un peu... Les cromagnons B&A vont accuser Kandia ou le boss bosseur Ouattara d'ici peu... Un, deux, et ..... On observe...
Évidemment que le chef du village est dans son rôle du respect des décisions de l’autorité puisqu’il existe un arrêté préfectoral interdisant cette pratique,conséquence des dérapages passés ayant entraîné plusieurs victimes. À chacun sa lorgnette !!
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