Côte d'Ivoire: Pour Désiré Douati, le régime veut intimider les citoyens qui souhaiteraient s'exprimer librement, elle réclame la libération des détenus militaires pour favoriser la réconciliation
Désiré Douati, présidente de l'AFFDO-CI (Ph KOACI)
Désiré Douati, présidente de l’association des femmes et familles des détenus d’opinion en Côte d’Ivoire (AFFDO-CI), a, à quelques jours de l’adresse à la nation du chef de l’Etat Alassane Ouattara lancé un appel à ce dernier.
Elle a appelé le chef de l’Etat à libérer les 24 prisonniers politiques dont 6 civils et 18 corps habillés demeurent encore en détention. Pour elle, les gouvernants doivent favoriser la réconciliation nationale en impliquant tous les ivoiriens sans distinction.
Marquant sa reconnaissance envers le chef de l’Etat concernant son ordonnance d’amnistie prise le 06 août de l’an dernier qui a permis à plusieurs détenus d’opinion de recouvrer la liberté, Désiré Douati, a dans un communiqué transmis à KOACI ce jour, lancé un cri de cœur quant à la libération des vingt-quatre civils et corps habillés encore dans les liens de détention.
Rappelant qu’au cours des six derniers mois, l’on a assisté à plusieurs arrestations des personnes d’opinion et des ex-détenus d’opinion dont « l’arrestation et l’écrou de Mr Alain Lobognon Député de la nation sans tenir compte de son immunité parlementaire suite à un tweet dénonçant un troisième mandat du chef de l’Etat, le maintien en détention de Mr Soro dit carton noir dénonçant certaines pratiques irrégulières des hommes en tenue, la privation de prise de parole en public de M. N’dri Valentin, Président de la Jeunesse urbaine du PDCI-RDA premier parti politique de Côte d’Ivoire, l’arrestation aux cours d’une séance de travail du SN de la JFPI et trois de ses collaborateurs à Yopougon par des éléments non identifiés sans aucun motif et gardés pendant 48h à la Préfecture de police, l’enlèvement des sieurs Koffi Serges et Koudou Jean Didier ex détenus à une destination inconnue depuis le 14 juillet 2019 jusqu’à ce jour et l’arrestation au sein de la CEI et la garde à vue du président des indignés de Côte d’Ivoire et quatre de ses collaborateurs puis un journaliste répondant à une séance de travail dans ladite institution », la première responsable des femmes et familles des détenus politiques, a fait remarquer que les droits fondamentaux élémentaires de ces personnes n’ont pas été observés.
Enfin elle a affirmé que ces actes relèvent de l’arbitraire des gouvernants voulant intimider les citoyens qui souhaiteraient s’exprimer librement.
Jean Chrésus
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elle n a rien à dire, kel comparer aujourd'hui et 2009
On le sait, cet apprenti dictateur de Dramane Ouattara, n'as rien tiré du passé de ce pays, il aura sa tasse de café très bien servie.
Riresss...Parait-il que le régime veut empêcher la libre expression et pourtant des minables comme lui parlent matin midi et soir injuriant le régime le Ouattara... Han... Sans blagues... Que c'est étrange !!!... Ouattara est trop démocrate, c'est votre chance. Sous votre regime avec l'enfoiré gbagba, seul blé gouda et les patriotes miliciens étaient autorisés à broncher. Et aujourd'hui, ce sont des bouts d'excréments échoués comme vous qui donnez des leçons... Pffff... On avance vraiment en CIV...
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