Simone Gbagbo à la 2ème édition de la journée internationale de la femme Africaine à Abobo-Baoulé (Ph KOACI)

A l’initiative des femmes de la plateforme ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) de Georges Armand Ouégnin, Abobo-Baoulé a abrité la deuxième édition de la journée internationale de la femme Africaine.

C’est le palais de l’unité du village qui a accueilli cette cérémonie qui avait pour thème « la contribution de la femme Africaine dans le processus de réconciliation nationale », hier mercredi 31 juillet 2019, comme constaté sur place par KOACI.

Marraine de cette cérémonie, Simone Gbagbo deuxième vice-présidente du front populaire Ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien) a exprimé sa joie et sa reconnaissance à cette deuxième édition de la journée internationale de la femme Africaine qu’organisent les femmes de EDS pour rendre hommage à la femme Africaine et au leadership féminin Africain.

Elle a fait remarquer lors de cette cérémonie que la femme Ivoirienne ou Africaine, leader ou pas, doit s'engager impérativement dans le processus de réconciliation car elle est la première victime des crises militaro-politiques.

« Lorsqu’une femme s'engage dans le combat de la Réconciliation, cela a toujours un impact puissant dans le cœur des belligérants. Les femmes leaders doivent s'impliquer dans le pardon des victimes à leurs bourreaux car sans cela, il n'y a pas de réconciliation », a-t-elle déclaré.

Pour l’ancienne députée d’Abobo, pour réussir la réconciliation, il faut également la restitution des biens arrachés aux victimes par leurs bourreaux.

Quant à la conférencière de la cérémonie, l’ancienne députée Bamba Massani, elle a affirmé que la réconciliation, c'est d'abord rétablir l'unité entre les belligérants ou entités en discorde.

Soutenant son propos, Bamba Masseni a déclaré que la femme leader en Côte d'Ivoire doit s'approprier la réconciliation nationale. Pour ce faire elle il faudra selon elle, identifier les autres femmes leaders du pays quel que soit leur domaine d'influence et de compétence pour participer au travail de réconciliation nationale.

Enfin, Elle a invité le pouvoir d’Abidjan à travailler pour la réconciliation nationale en libérant tous les hommes politiques et militaires encore emprisonnés.

Jean Chrésus