Geroges-Armand Ouégnin et sa délégation ce mercredi à l'UE à Abidjan (Ph KOACI)

Le projet de loi portant recomposition de la commission électorale indépendante (CEI) a été adopté hier mardi à l’Assemblée nationale lors d’une plénière (voir article associé,ndlr).

Ignoré par le gouvernement dans leur requête de réforme en profondeur, la plateforme ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) a une fois encore été reçue ce mercredi 31 juillet 2019 à Abidjan au siège de l’institution par la délégation de l'Union Européenne représentée par son premier secrétaire chargé des affaires politiques, Laurent Dersus et son adjointe, Louise Groënmark, comme constaté sur place par KOACI.

Georges Ouégnin qui conduisait une délégation de EDS a devant les représentants de l’UE dénoncé le fait que la CEI soit inféodée au pouvoir. Pour lui, la confiance à l’organisation d’une élection crédible par cette CEI est complètement rompue.

«Nous ne voulons pas d'une CEI inféodée au pouvoir. La confiance est totalement rompue. Depuis 2011, les acteurs politiques Ivoiriens ne se parlent pas véritablement. Nous ne voulons pas d'une recomposition de la CEI, mais plutôt d'une réforme en profondeur axée sur le cadre juridique et institutionnel de la loi portant création de la CEI. Nous sommes ouverts à un dialogue inclusif de toutes les forces vives de la nation Ivoirienne afin de réconcilier effectivement les filles et fils  de la Côte d'Ivoire », a déclaré aux représentants de l’UE Georges Armand Ouégnin.

Les responsables de l'Union Européenne ont tenu à préciser qu'ils prenaient bonne note de toutes les remarques de EDS.

Notons que le président de EDS, le professeur Georges-Armand Ouégnin conduisait une délégation composée des vice-présidents Tcheide Jean-Gervais, Bohui Paul Arnaud et du chef de cabinet  Anangaman Olivier.

Jean Chrésus