Côte d'Ivoire : Douaniers, eaux et forêts, policiers des Affaires maritimes, désormais soumis à des sanctions en cas de manquements graves par leurs ministères de tutelles
Des Douaniers
Les douaniers, les eaux et forêts, les policiers des Affaires maritimes et portuaires, les policiers des services pénitentiaires, tous des forces paramilitaires, sont désormais soumis à des sanctions disciplinaires en cas de manquements graves par leurs ministères de tutelles respectifs.
C’est le nouveau projet de loi adopté par la Commission sécurité et défense de l’Assemblée nationale.
Selon un communiqué relayé par les medias d’Etat, 21 députés de cette commission présents sur les 39 ont jugé l’opportunité de la ratification de l’ordonnance N°92-570 du 11 septembre 1992 qui conférait au ministre de la Fonction Publique les pouvoirs de sanctions disciplinaires de second degré à l’encontre de ses agents.
« Cette ordonnance institue auprès de chaque ministère technique concerné, un conseil de discipline dont les attributions, l’organisation, le fonctionnement et les modalités des membres sont fixés par décret », indique-t-on et d’expliquer que : « Cette loi a pour objectif principal de renforcer l’ordre et la discipline dans le corps paramilitaire, accroître le pouvoir de décision dans la prise de sanction disciplinaire des ministres en charge de ces fonctionnaires particuliers et leur donner ainsi les moyens juridiques pour faire régner l’ordre et la discipline de manière efficace et efficiente. »
Il faut rappeler que, les sanctions disciplinaires dans l’administration publique sont du ressort du Ministre en charge de la Fonction Publique.
Selon les dispositions juridiques contenues dans la loi N° 92-570 du 11 septembre 1992 portant statut général de la Fonction Publique, « le pouvoir disciplinaire appartient au ministre chargé de la Fonction Publique, qui l’exerce sur saisine du ministre technique ou du directeur de l’établissement, après communication au fonctionnaire incriminé de son dossier individuel et consultation du Conseil de discipline. Toutefois, les sanctions de premier degré sont prononcées par le ministre dont il relève, le préfet ou le directeur de l’établissement public sans accomplissement des formalités prévues à l’alinéa premier, après demande d’explication adressée », rappelle-t-on.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Pourquoi pas ? Dans toute organisation publique ou privé dans tout pays de droit, il y'a des sanctions en cas de manquements graves...On avance donc...
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