Centrafrique: La cour pénale spéciale en manque de moyens financiers, selon Human rights watch
La cour pénale spéciale
La Cour pénale spéciale (CPS est chargée de juger les violations graves des droits humains commises en Centrafrique;
Huit mois après son inauguration en 2018 , l’instance chargée de juger les violations graves des droits humains et du droit international humanitaire commises depuis 2003 , souffrirait d'un manque financier , d'après l'ONG Human rights watch (HRW)
Dans un rapport publié mercredi, l'ONG estimé que la CPS devraient intensifier ses enquêtes judiciaires et recruter en urgence du personnel supplémentaire mais manquent de moyens.
Le budget annuel est de 12,4 millions d'euros, dépendant des promesses des bailleurs.
"À la date du 10 juillet, la Cour présentait un déficit de financement d’environ 1 million de dollars pour ses activités de 2019, et aucun apport de fonds n’était prévu pour les activités des années à venir (...) devraient augmenter leur soutien financier", recommande HRW.
L'ONG a lancé ainsi un appel aux bailleurs de fonds européens, aux Etats-Unis et au Japon, qui ont des délégations à la justice internationale afin qu’ils donnent plus de ressources pour soutenir la Cour pénale spéciale de la République centrafricaine.
Pour rappel , la Cour Pénale Spéciale (CPS) de la Centrafrique est un tribunal mixte (national et international) institué par une loi de 2015, au sein du système judiciaire centrafricain, pour juger les crimes de guerre que le pays a connus depuis 2005.
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