Cameroun : Les prostituées utilisent les somnifères pour dépouiller leurs clients
Au Cameroun, les travailleuses du sexe utilisent de plus en plus les somnifères avec leurs clients à l’effet de les dépouiller, a appris KOACI de plusieurs sources policières concordantes.
Selon E. T. policier d’une quarantaine d’années, une des victimes, a déposé sa plainte au commissariat du 6e arrondissement lundi matin.
Le plaignant est habitant du quartier Etoudi dans le premier arrondissement de la capitale camerounaise.
Marié et père de famille, il s’est fait dépouiller dans la nuit de samedi à dimanche dernier, alors qu’il envisageait d’avoir des rapports avec une travailleuse du sexe.
Le plaignant dit avoir été drogué par des somnifères introduits dans sa boisson.
« Cela s’est passé alors qu’ils étaient dans la chambre pour conclure. Le client s’est déplacé vers les toilettes pour se soulager laissant sa bière sur la table à côté du lit. Au retour, il l’a rapidement vidé avant de passer à l’acte. Mais, il s’est senti fatigué et s’est endormi très rapidement », explique l’agent de police.
« Au réveil, le plaignant avait été dépossédé de tout son argent », explique l’inspecteur de police judiciaire.
Toujours selon la police, les clients ne déposent pas toujours des plaintes pour ce genre d’affaires.
« Les clients des prostituées sont en majorité des hommes mariés ou en couple. Parfois des grands responsables bien connus. Ils évitent d’ébruiter leurs infidélités », ajoute le policier.
Selon de nombreux medias locaux appuyés par les plaintes de la police, l’usage des somnifères par les travailleuses du sexe, est répandu à Douala et à Yaoundé les deux plus grandes métropoles du pays.
« L’usage des somnifères par les prostituées se généralise à travers le Cameroun. J’ai reçu plusieurs plaintes semblables lorsque j’étais affecté à Maroua et à Bafoussam. Et, même à Edéa et à Garoua », indique l’agent de maintien de l’ordre.
« Certaines prostituées ciblent les lieux où elles vont aguicher leurs clients. Elles ciblent les lieux fréquentés par des hommes pleins aux as comme les boites de nuit, casinos et salles de jeux ou les snacks, grands restaurants, et les bars des quartiers chics », conclut le policier.
Avis donc, aux touristes qui envisagent de visiter le Cameroun, prudence.
Armand Ougock, correspondant permanent de KOACI au Cameroun
(+237) 691 15 42 77 ou cameroon@koaci.com
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