Photo de famille des membres de la majorité présidentielle et de l’opposition posant avec le président Roch Kaboré à l’issue des travaux (

Les partis de la majorité présidentielle et de l’opposition se sont accordés sur plusieurs sujets d’intérêt national lors du dialogue politique'>politique. 

Tenu du 15 au 22 juillet au palais présidentiel de Ouagadougou le dialogue politique'>politique était consacré aux élections législatives et présidentielle de 2020 et à situation nationale du pays. 

Tous les points inscrits à l’ordre du jour du dialogue politique'>politique ont fait l’objet de consensus entre la majorité présidentielle et l’opposition, à l’exception d’un seul point, relatif à l’utilisation éventuelle de la carte consulaire comme document de vote lors des prochaines échéances électorales. 

« C’est avec beaucoup de satisfaction que nous accueillons les conclusions de ce dialogue, expression de notre volonté de bâtir une nation unie, démocratique et prospère », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré lors de la cérémonie de clôture. 

«Certaines thématiques abordées dans le cadre de vos échanges, en raison de leur caractère d’intérêt national m’invitent à élargir la réflexion à d’autres acteurs de la vie nationale », a-t-il indiqué souligné. 

Il a, par ailleurs, engagé « tous les acteurs étatiques et non-étatiques, les partis politique'>politiques de la majorité et de l’opposition, les leaders coutumiers et religieux, à adopter des comportements à la hauteur des attentes de notre peuple ».

"Pendant sept jours, les participants au dialogue politique'>politique «ont fait véritablement bouger les lignes. Les signes de méfiances se sont écroulés», a déclaré le représentant de l’APMP, Simon Compaoré,soulignant que les élections de 2020 «se tiendront à bonne date parce que c’est un impératif».

 «Tout s’est très bien passé. Les échanges ont été francs, constructifs. Par-delà nos divergences, nos différences, nous sommes capables de nous surpasser pour l’intérêt du pays», a soutenu le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré. 

Pour une mise en œuvre efficiente des décisions et recommandations du dialogue, un comité de suivi de la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique'>politique a été mis en place.

Ce comité est composé de deux co-présidents (Simon Compaoré pour la majorité et Zéphirin Diabré pour l’opposition), d’un rapporteur général, et de trois représentants de chaque composante dont un rapporteur. 

En rappel, les travaux du Dialogue politique'>politique ont porté sur deux axes essentiels notamment , le Code électoral et les élections de 2020, avec comme sous points, «la relecture du Code électoral, le calendrier électoral, le vote des Burkinabè de l’Extérieur, l’élection au suffrage universel direct des présidents de Conseils de collectivités territoriales, la CENI (Commission électorale nationale indépendante)et la question du quota genre». 

Le second point portail sur la situation nationale, avec comme sous points, «la situation sécuritaire, la réconciliation nationale, l’unité nationale, l’autorité de l’Etat, la cohésion sociale et le civisme, la justice, le dialogue social et l’efficacité du service public, la relance économique et la gouvernance économique et la gestion du foncier».

Boa, correspondant permament de KOACI au Burkina Faso