Côte d'Ivoire : Lutte contre l'orpaillage clandestin, le P G rassure: «les parquets et les procureurs de la République ont pris à bras le corps ce fléau afin de l'endiguer»
Le phénomène de l’orpaillage clandestin au centre de débat entre magistrats du Parquet
Cette rencontre a vu la participation du Parquet général d’Abidjan, des parquets d’Abidjan Plateau, de Yopougon, d’Abengourou, d’Adzopé, d’Agboville, d’Aboisso, de Grand-Bassam, de Bonoua, de Bondoukou, de Dabou et de Tiassalé.
Deux thèmes d’actualité ont été débattus au cours des travaux et concernent essentiellement les activités du parquet. Il s’agit du thème relatif à la répression de l’orpaillage clandestin et de celui relatif aux rapports entre instruction et parquet au regard du nouveau code de procédure pénale.
Président de cette cérémonie et initiateur de la rencontre du jour, le Procureur général (PG), Lebry Marie Léonard a rassuré la population ivoirienne qu’une véritable lutte se fait au plan judiciaire en matière de répression de l’orpaillage clandestin.
«Il faut que la population sache qu’il y a une véritable lutte qui se fait au plan judiciaire. Les parquets et les procureurs de la République ont pris à bras le corps ce fléau afin de l’endiguer, » a déclaré le Procureur général.
Selon lui, au cours de cette rencontre, il sera enseigné aux magistrats du Parquet, les bonnes pratiques sur la bonne manière de faire pour éradiquer le phénomène d’orpaillage clandestin.
«Nous ne faisons pas la justice spectacle. Il y a déjà eu des condamnations.
Nous allons accentuer la lutte, nous allons nous donner les moyens juridiques, les méthodes, les mécanismes juridiques pour mieux traquer ces orpailleurs clandestins et leur infliger les sanctions prévues par la loi, » a expliqué le Procureur général.
Malgré, les mines d’or qui s’ouvrent à longueur de journée, le PG reconnait que le rôle du Parquet est de pouvoir toujours traquer les orpailleurs et de ne pas se décourager.
«Il faut réprimer fort les clandestins et prendre des mesures pérennes pour que cela ne se reproduise plus. Nous avons espoir qu’un jour on ne parlera plus d’orpaillage clandestin dans ce pays, »a-t-il mentionné.
L’orpaillage étant une activité économique, la loi met l’accent sur la condamnation à de fortes amendes pour dissuader le clandestin, puisque c’est l’argent qu’il cherche.
«Si vous condamné un orpailleur à payer de fortes amendes par rapport à ce qu’il a encaissé, c’est l’idéal. Ce n’est pas tellement la prison. Ce sont de fortes amendes, » a précisé Lebry Marie Léonard.
Le Procureur général a annoncé qu’il s’agit de pouvoir comprendre, comment fonctionnent ces règles et comment les appliquer.
«Le souci de préserver les libertés individuelles, de ne pas mettre systématiquement quelqu’un en détention pour telle ou telle chose. C’est vraiment, le fond de la question, » a conclu le PG.
Par ailleurs, il faut noter que la Conférence des parquets a pour objectif de renforcer les capacités des magistrats du Parquet en matière de poursuite, créer un esprit Parquet, développer et entretenir les réflexes de parquetier, développer un esprit de corps, faire le bilan des activités. Enfin rapprocher davantage les chefs de leurs collaborateurs à travers des activités récréatives.
Wassimagnon
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Rien de nouveau l'orpaillage clandestin... Comme la prostitution (avec les filles bétés et assimilées comme la timbrée génitrice de @batard-ni et sa outa gorille) l'orpaillage clandestion est le plus vieux métier de notre pays... Seul ce pouvoir pris des mesures les plus vigoureuses pourr l'endiguer avec un cadre juridique renforcé et des moyens matériels et humain jamais déployé... Même les sauvages bétés et assimilés frontistes s'enrichissaient ainsi sous la refornication... C'est un fait... Merci au pouvoir qui depuis des années y travaillent pour TOUTES nos ressources naturelles, y compris forestières... On avance... 👉👉👉👉
Konan Bédié avait alors raison. Ils viennent pour la plupart du Burkina et du Mali; et sont très bien protégés par le pouvoir en place, exactement comme les petits assassins appelés "microbes". Je sais de quoi je parle.
Pourquoi ce fils de clandestin, d'aventurier aime tant ce justifier, kô rien de nouveau.
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