Côte d'Ivoire : Couverture Maladie Universelle (CMU), prise en charge par l'Etat des trois mois de cotisations des fonctionnaires, les interrogations d'une ex ministre de la solidarité
Une décision qui parait salutaire mais qui suscite des interrogations de la part de l’ex ministre de la solidarité et de la protection scolaire sous Laurent Gbagbo, Madame Ohouochi Clotilde Yapi.
Dans un post suite à ce décret, elle s’interroge : De quoi s’agit-il ? Est-ce à dire que l’Etat de Côte d’Ivoire va offrir gracieusement 3 mois de cotisations aux fonctionnaires au titre de la CMU ? Que pendant 3 mois, les fonctionnaires seront exemptés de cotisations ? Pourquoi 3 mois ? Pourquoi pas un, deux, 4, etc.? Que cache en réalité cette soudaine générosité et pourquoi survient-elle au moment où l’on nous dit que la CMU est entrée dans sa phase d’opérationnalité ? Que se passera-t-il après ce délai de 3 mois ? Le fonctionnaire va-t-il supporter tout SEUL, après, ses charges de cotisations au titre de la CMU ?
Avant d’indiquer que, trop souvent les régimes de sécurité sociale ne parviennent pas à remplir convenablement leurs missions à cause d’interventions externes inappropriées ou de circonstances politiques défavorables, avant de relever. « Or si le système n’arrive pas à tenir ses engagements, il s’en suivra une spirale de défaillances administratives et financières qui entraînera une évasion de grande ampleur. Le caractère novateur et la complexité de la mise en œuvre d’un dispositif de sécurité sociale, notamment le volet assurance maladie, auraient dû amener les concepteurs de la CMU à engager des études techniques préalables plus poussées pour éviter tout tà¢tonnement et approximation. »
Comparant l’la CMU à l’Assurance Maladie Universelle (AMU) qui n’a jamais vu le jour faute de la guerre justifie-t-on, la cadre du Front Populaire Ivoirien (FPI),
Révèle que, le projet mort-né, avait quant à lui, retenu un taux de base de 6% selon les conclusions de l’étude actuarielle que nous avions diligentée, mais avec un plafond fixé à 300 000 FCFA.
l’option de 1/2 avait été retenue entre l’État et ses agents. Ainsi, le Fonctionnaire devrait supporter au maximum 9 000 CFA, les 9 000 FCFA restants étaient à la charge de son employeur, c’est-à -dire l’État. En termes simplifiés, cela signifie que dans l’architecture technique des cotisations au titre de l’AMU, les agents du secteur public de l’emploi, c’est-à -dire les Fonctionnaires et Agents de l’Etat, paient la moitié de la cotisation et l’État, leur employeur paie l’autre moitié. De plus, pour assurer la viabilité du système, le dispositif de l’AMU faisait obligation à l’État de mettre à la disposition des IPS de l’AMU, un fonds d’établissement leur permettant de démarrer leurs activités. Ce fonds devait être entièrement libéré et son existence dûment constatée par les Mandataires ad’ hoc avant le démarrage de toute activité de l’AMU et avant le paiement des cotisations sociales. Il ne s’agissait pas de le faire uniquement en faveur d’un groupe d’acteurs sociaux donné, fussent-ils des Agents de l’Etat mais, mais de tout le corps social bénéficiaire de l’AMU. Cela relève de l’obligation régalienne de l’État, concepteur et garant du système », a-t-elle révélé.
Le dernier Conseil des ministres a adopté un décret relatif à la répartition des cotisations dues au titre du régime général de base de la Couverture Maladie Universelle (CMU) entre l’Etat et les fonctionnaires et agents de l’Etat.
Ce décret met à la charge de l’Etat, le paiement de 50% des cotisations dues au titre du régime général de base de la CMU par les fonctionnaires et agents de l’Etat, à concurrence de huit (08) personnes par famille comprenant le père, la mère et six (06) enfants à¢gés de moins de 21 ans. Les 50% restants sont à la charge du fonctionnaire ou de l’agent de l’Etat.
En outre, dans le cadre du démarrage des prestations de la Couverture Maladie Universelle (CMU) , de prendre en charge, à titre exceptionnel, les trois (03) mois de cotisations du délai de carence des fonctionnaires et agents de l’Etat, faut-il le rappeler.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Est-ce forcé? Dans un monde où chacun est libre de souscrire à une assurance maladie? La mugefci pouvait bien remplir ce contrat en lui donnant les moyens.Dejà payent trop les fonctionnaires avec tous ces impôts et surtout"la contribution nationale"instituée lors que la crise que ce pouvoir exploite pour les maintenir sous le joug de la pauvreté.
Riressss... Des interrogations de minables et pilleuses bétés et assimilées qui n'ont rien foutu, alors là il faut en tomber des nues. Sans blagues... On comprend l'aigreur quand des cafards du sauvage gbagba gueulent pendant que le boss bosseur Ouattara réalise du concret. Merci au gouvernement pour les 3 mois... Les fonctionnaires et le peuple vous remercient... Merci... Merci... Merci... On avance...
Quand le sauvage et sale sahélien baveux arraché derrière les troupeaux de boeufs aux dents rougies par la cola avec une piètre vie à qui un emploi est octroyé dans le cadre du rattrapage suite au meutre des ivoiriens et le génocide des wê comme recompense se croit obligé d'applaudir là où des ivoiriens très intellectuels se posent des questions sur des sujets sérieux qui sentent l'anarque et la contrainte là où le bon sens voudrait la liberté de choix,il faut donc en pleurer et s'inquieter pour ce pouvoir de rattrapés.
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