© Koaci.com - samedi 20 juillet 2019 - 10:21

Armand Ouégnin (Ph KOACI)

© koaci.com--Samedi 20 juillet 2019-- L'opposition ivoirienne va se réunir ce samedi 20 juillet 2019 à  la place CP1 de Yopougon pour ouvrir une série de meetings pour parler de la réconciliation.

A ce rendez-vous de ce jour, il sera question d’évoquer les questions liées à  la réforme de la commission électorale indépendante (CEI) et du coût de la carte nationale d’identité (CNI).

Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), l’un des organisateurs de ce meeting a situé le cadre de ce premier rassemblement dans la commune populaire de Yopougon.

Selon lui, la Côte d'Ivoire aujourd'hui est à  la croisée des chemins. Il soutient que tous les problèmes qui minent la Côte d’Ivoire sont liés à  l'absence de réconciliation nationale vraie.

« Les Ivoiriens sont profondément divisés et c'est ce qui risque de mettre à  mal la cohésion sociale. Et ce rassemblement initié par le FPI, un des partis membres de notre plateforme politique EDS, se veut être le cadre idéal pour faire partager à  l'opinion publique nationale et internationale, l'urgence d'une véritable réconciliation nationale pour une paix durable en Côte d'Ivoire. Les Ivoiriens aspirent profondément à  la paix qui impose le retour du président Laurent Gbagbo, qui est le chaînon manquant de la réconciliation nationale vraie », a-t-il laissé entendre.

A ce meeting, la question de la réforme de la CEI sera traitée. Armand Ouégnin a soutenu que se sachant minoritaires, les tenants actuels du pouvoir sont en train d'opérer un passage en force.

« La réforme de la CEI voulue non seulement par l'opposition mais aussi et surtout par la population ivoirienne est bien évidemment un des facteurs principaux de la réconciliation nationale vraie pour des élections justes, transparentes et libres, gages d'une alternance démocratique et pacifique. Malheureusement, se sachant minoritaires, les tenants actuels du pouvoir sont en train d'opérer un passage en force », a-t-il fait remarquer.

Enfin, l’ancien ministre de Gbagbo a affirmé que les élections de 2020 seront biaisées si la CEI n'est pas reformée en profondeur. Il a exprimé ses craintes pour la cohésion sociale déjà  en mal à  quelques mois de l’élection présidentielle de 2020.

« Nous craignons fortement pour la cohésion sociale qui est déjà  mise à  mal depuis un certain moment par les conflits intercommunautaires auxquels nous avons malheureusement assisté. Nous sommes préoccupés par les dangers qui pourraient se profiler à  l'horizon si la classe politique ivoirienne et la société civile ne s'accordent pas pour saisi si la perche tendue par l'arrêt de la CADHP », a-t-il conclu.


Jean Chrésus