© Koaci.com - lundi 17 juin 2019 - 07:37

Innocent Yao à  Cocody Riviera Golf (Ph KOACI)

© koaci.com--Lundi 17 Juin 2019-- Le président de la jeunesse rurale du parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI), Innocent Yao, a depuis la résidence des « Gbagbo » à  Cocody Riviera Golf lancé un message d’union des vrais fils de la Côte d’Ivoire pour libérer le pays.

Lors de l’assemblée générale hier dimanche de la jeunesse du front populaire ivoirien (FPI, Gbagbo ou rien), Innocent Yao à  qui la parole a été donnée en tant qu’invité spécial a, reconnu que le PDCI a été l’un des derniers acteurs qui ont été complices d'Alassane Ouattara.

Conscient de ce qu’ils doivent aller sur le terrain pour demander pardon aux populations, le premier responsable de la jeunesse rurale du PDCI a fait remarquer qu’il a commencé ses tournées de pardon et de réconciliation dans la région du Gôh, chez l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

«En tant que dernier acteur de la complicité d’Alassane Ouattara il faille aller sur le terrain demander pardon aux populations pour qu'entre nous ivoiriens ont puisse désarmer notre cœur, pour que nous puissions nous pardonner main dans la main et regarder la Côte d'Ivoire. Très tôt nous jeunes du PDCI-RDA nous avons pris notre bà¢ton de pèlerin pour aller sur le terrain. Nous avons commencé la tournée dans la zone du Gôh, précisément chez le président Laurent Gbagbo pour demander pardon aux uns et autres parce que les derniers acteurs qui ont été complices d'Alassane Ouattara, c'est bien le PDCI-RDA et nous en sommes conscients. En tant que dernier acteur de la complicité d’Alassane Ouattara il faille aller sur le terrain demander pardon aux populations pour qu'entre nous Ivoiriens on puisse désarmer notre cœur, pour que nous puissions nous pardonner main dans la main et regarder la Côte d'Ivoire », a-t-il déclaré.

Pour lui, dans notre marche politique en Côte d'Ivoire tout le monde s’est trompé une fois sur la personne d'Alassane Ouattara.

Innocent Yao a rappelé à  ses hôtes qu’en tant qu'enfant de Côte d'Ivoire, il y a un temps pour faire palabre et un temps pour se réconcilier.

« Entre nous Ivoiriens notre division a trop profité à  des gens qui ne méritaient pas d'être président de notre Côte d'Ivoire. Aujourd'hui Dieu lui-même, maître du temps après tant d'année a décidé de délivrer tous ces enfants qui étaient en palabre, en guerre et en conflit. Aujourd'hui nous comprenons que nous avons un seul pays, une seule nation qui nous appartient qui s'appelle la Côte d'Ivoire », a-t-il conclu.


Jean Chrésus