Côte d'Ivoire
Economie
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Côte d'Ivoire : Un exportateur de noix de cajou dénoncé par des producteurs
© Koaci.com - lundi 17 juin 2019 - 09:01Moussa Koné (Ph KOACI)-
© koaci.com – Lundi 17 Juin 2019 - La commercialisation de l’anacarde rencontre des difficultés depuis quelques années.
Ces difficultés qui s’expliquent par plusieurs raisons ont des conséquences énormes auprès des producteurs qui demeurent le maillon le plus vulnérable de la dépréciation de la valeur marchande de l’anacarde qui se traduit depuis la campagne 2017-2018 par une mévente de cette culture.
Face à cette situation, le Syndicat National Agricole pour le pour le Progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) qui ne cesse d’attirer l’attention des autorités en charge de la gestion de cette filière notamment, le Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Malheureusement, le mal est déjà fait, comme l’a confié son président, Moussa Koné à KOACI.
En effet, plusieurs exportateurs et négociants de noix de cajou ont, par des actes peu recommandables mis à mal le processus de commercialisation, à travers des prix dérisoires payés aux producteurs.
Au nombre de ceux, figure Monsieur JEYA-CHANDRA SEKAR, Responsable de TANDEM DE TIENINGBOU (Regin Export) dont l’entrepôt est situé dans la zone portuaire d’Abidjan qui, selon les informations en notre possessions a été arrêté le vendredi 14 juin 2019 par la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. De quoi s’agit-il ?
En effet, selon les plaignants, M. Koné Brahima (SOCAYE), M. Koné Abdoulaye ( SOCAYE), M. Cissé Oumar (COOPA BENI), tous trois (03) responsables de coopératives agricoles ont livrés au total 2 378 983 Tonnes de noix de cajou d’une valeur marchande de 500 400 000 F CFA au sieur JEYA-CHANDRA SEKAR en raison de 590 par kilogramme. Malheureusement, les choses ne se passeront pas comme prévu. Ainsi, en lieu et place du paiement de montant initial, l’exportateur décide de proposer un nouveau prix de 525 F CFA/Kg et des semaines après, il propose à nouveau un autre prix 300 F CFA / kg à ses fournisseurs, en avançant des arguments fallacieux. Les producteurs par le biais de leurs coopératives respectives refusent cette nouvelle qui s’apparente à un chantage.
Après plusieurs jours de négociations, les responsables de différentes coopératives conviennent de réceptionner la proposition du sieur JEYA-CHANDRA SEKAR, en attendant de porter l’affaire devant les juridictions compétentes.
Une fois de plus l’exportateur ne respectera pas son engagement et ne versera qu’une partie de la somme due aux producteurs d’anacarde et quitte précipitamment la Côte d’Ivoire, en passant par le Ghana. Après un temps de villégiature, le sieur JEYA-CHANDRA SEKAR revient sur ses pas en Côte D’Ivoire mais, cette fois-ci il décide d’acheter les noix de cajou avec une nouvelle société avec l’accord d’une nouvelle banque.
C’est ainsi qu’il est alors a été approché par les producteurs victimes de sa mauvaise foi qui avaient entre porter plainte contre lui pour escroquerie, abus de confiance et faux et usage de faux. Bien au contraire, depuis son arrestation le sieur JEYA-CHANDRA SEKAR continue de narguer ses victimes, producteurs de noix de cajou en prétextant qu’il est le protégé d’un certain procureur qui lui aurait commis 03 avocats pour sa défense et qu’aucun syndicat ne peut l’effrayer.
Au regard de tout ce qui précède, le SYNAPCI , rassure les braves producteurs et les invite à avoir confiance en la justice qui est en train de faire son travail ; remercie le gouvernement et le garde des sceaux qui suivent de près cette procédure afin que les producteurs soient soulagés ; Dénonce avec la dernière énergie les exportateurs de noix de cajou qui continuent de gruger les producteurs.
Donatien Kautcha, Abidjan
© koaci.com – Lundi 17 Juin 2019 - La commercialisation de l’anacarde rencontre des difficultés depuis quelques années.
Ces difficultés qui s’expliquent par plusieurs raisons ont des conséquences énormes auprès des producteurs qui demeurent le maillon le plus vulnérable de la dépréciation de la valeur marchande de l’anacarde qui se traduit depuis la campagne 2017-2018 par une mévente de cette culture.
Face à cette situation, le Syndicat National Agricole pour le pour le Progrès en Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) qui ne cesse d’attirer l’attention des autorités en charge de la gestion de cette filière notamment, le Conseil du Coton et de l’Anacarde.
Malheureusement, le mal est déjà fait, comme l’a confié son président, Moussa Koné à KOACI.
En effet, plusieurs exportateurs et négociants de noix de cajou ont, par des actes peu recommandables mis à mal le processus de commercialisation, à travers des prix dérisoires payés aux producteurs.
Au nombre de ceux, figure Monsieur JEYA-CHANDRA SEKAR, Responsable de TANDEM DE TIENINGBOU (Regin Export) dont l’entrepôt est situé dans la zone portuaire d’Abidjan qui, selon les informations en notre possessions a été arrêté le vendredi 14 juin 2019 par la brigade de recherche de la gendarmerie nationale. De quoi s’agit-il ?
En effet, selon les plaignants, M. Koné Brahima (SOCAYE), M. Koné Abdoulaye ( SOCAYE), M. Cissé Oumar (COOPA BENI), tous trois (03) responsables de coopératives agricoles ont livrés au total 2 378 983 Tonnes de noix de cajou d’une valeur marchande de 500 400 000 F CFA au sieur JEYA-CHANDRA SEKAR en raison de 590 par kilogramme. Malheureusement, les choses ne se passeront pas comme prévu. Ainsi, en lieu et place du paiement de montant initial, l’exportateur décide de proposer un nouveau prix de 525 F CFA/Kg et des semaines après, il propose à nouveau un autre prix 300 F CFA / kg à ses fournisseurs, en avançant des arguments fallacieux. Les producteurs par le biais de leurs coopératives respectives refusent cette nouvelle qui s’apparente à un chantage.
Après plusieurs jours de négociations, les responsables de différentes coopératives conviennent de réceptionner la proposition du sieur JEYA-CHANDRA SEKAR, en attendant de porter l’affaire devant les juridictions compétentes.
Une fois de plus l’exportateur ne respectera pas son engagement et ne versera qu’une partie de la somme due aux producteurs d’anacarde et quitte précipitamment la Côte d’Ivoire, en passant par le Ghana. Après un temps de villégiature, le sieur JEYA-CHANDRA SEKAR revient sur ses pas en Côte D’Ivoire mais, cette fois-ci il décide d’acheter les noix de cajou avec une nouvelle société avec l’accord d’une nouvelle banque.
C’est ainsi qu’il est alors a été approché par les producteurs victimes de sa mauvaise foi qui avaient entre porter plainte contre lui pour escroquerie, abus de confiance et faux et usage de faux. Bien au contraire, depuis son arrestation le sieur JEYA-CHANDRA SEKAR continue de narguer ses victimes, producteurs de noix de cajou en prétextant qu’il est le protégé d’un certain procureur qui lui aurait commis 03 avocats pour sa défense et qu’aucun syndicat ne peut l’effrayer.
Au regard de tout ce qui précède, le SYNAPCI , rassure les braves producteurs et les invite à avoir confiance en la justice qui est en train de faire son travail ; remercie le gouvernement et le garde des sceaux qui suivent de près cette procédure afin que les producteurs soient soulagés ; Dénonce avec la dernière énergie les exportateurs de noix de cajou qui continuent de gruger les producteurs.
Donatien Kautcha, Abidjan
Par Koaci
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2 Commentaire(s)
Côte d'Ivoire : Un exportateur de noix de cajou dénoncé par des producteurs
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Mesmin Konin
Oui nous nous plaignons des actions de personnes étrangères en Côte d'Ivoire mais voilà quel est le rôle de notre administration dans tout ca? Voici un monsieur qui dit avoir le soutien d un procureur et chose généralement vrai. La grande corruption de notre administration est ce qui nous mène à tous ces maux. En Côte d Ivoire il fait bon d'être politicien qu' entrepreneur. Nos politiciens haut cadres de nos administrations (plus souvent a tord) sont le plus souvent les plus riches du pays . Quel type de business legal ou pas font ils sur le côté qui leur donnent tant d argent?
Oui nous nous plaignons des actions de personnes étrangères en Côte d'Ivoire mais voilà quel est le rôle de notre administration dans tout ca? Voici un monsieur qui dit avoir le soutien d un procureur et chose généralement vrai. La grande corruption de notre administration est ce qui nous mène à tous ces maux. En Côte d Ivoire il fait bon d'être politicien qu' entrepreneur. Nos politiciens haut cadres de nos administrations (plus souvent a tord) sont le plus souvent les plus riches du pays . Quel type de business legal ou pas font ils sur le côté qui leur donnent tant d argent?
il y a 5 ans
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VEITO
"...tous trois (03) responsables de coopératives agricoles ont livrés au total 2 378 983 Tonnes de noix de cajou Rechercher noix de cajou d’une valeur marchande de 500 400 000 F CFA au sieur JEYA-CHANDRA SEKAR en raison de 590 par kilogramme." IMPOSSIBLE CAR LA CÔTE D'IVOIRE N'A JAMAIS DEPASSE LE SEUIL DES 700000 T (ELLE A D'AILLEURS ETE PREMIERE AU MONDE EN 2018 AVEC 607300T). 2 378 983 Tonnes là , même cacao n'a pas encore atteint ça. Donc rectifiez l'article. Après, la filère cajou gagnera à encore mieux se structurer afin que les escrocs n'aient pas suffisamment de failles pour profiter de la confiance aveugle de certains acteurs. Aussi, l'état doit se décider rapidement sur sa politique d'exportation de l'anacarde (taux de transformés et de bruts) et la mise en place rapide des infrastructures techniques (Usines).
"...tous trois (03) responsables de coopératives agricoles ont livrés au total 2 378 983 Tonnes de noix de cajou Rechercher noix de cajou d’une valeur marchande de 500 400 000 F CFA au sieur JEYA-CHANDRA SEKAR en raison de 590 par kilogramme." IMPOSSIBLE CAR LA CÔTE D'IVOIRE N'A JAMAIS DEPASSE LE SEUIL DES 700000 T (ELLE A D'AILLEURS ETE PREMIERE AU MONDE EN 2018 AVEC 607300T). 2 378 983 Tonnes là , même cacao n'a pas encore atteint ça. Donc rectifiez l'article. Après, la filère cajou gagnera à encore mieux se structurer afin que les escrocs n'aient pas suffisamment de failles pour profiter de la confiance aveugle de certains acteurs. Aussi, l'état doit se décider rapidement sur sa politique d'exportation de l'anacarde (taux de transformés et de bruts) et la mise en place rapide des infrastructures techniques (Usines).
il y a 5 ans
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