Côte d'Ivoire: Baccalauréat 2019, la CNEC dénonce l'exclusion de 11 de ses membres de la liste des présidents de jury
Johnson Kouassi Zamina mercredi à Abidjan (ph KOACI)
«Nous avons passé une semaine de grève jusque là rien n'y fit. Toutes les tentatives de médiation depuis le mois de février 2019 ont reçu une fin de non-recevoir auprès des autorités académiques,» a-t-il déclaré.
Le porte-parole est revenu sur les trois points majeurs des revendications de la Coordination qui ont occasionné la grève du 20 au 27 mai 2019 dans le secteur de l'enseignement supérieur.
Il s’agit des conditions de vie et de travail des enseignants ainsi que la gouvernance du milieu universitaire.
Selon Johnson Zamina, le séminaire de Bingerville du 14 mars 2019 n'est pas encore acté alors que certaines de ses résolutions sont déjà en application.
Les enseignants-chercheurs récusent la réduction des taux horaires, car les nouveaux taux horaires fixés par l'administration universitaire sont «totalement en deçà des normes exigibles par le système LMD.».
La CNEC s'insurge contre les sanctions infligées à certains de ses membres pour la présidence de jury des examens du BAC 2019.
A en croire le porte-parole de la CNEC,11 enseignants ont été exclus de la liste des présidents de jury du baccalauréat 2019 e pour leur militantisme au CNEC
Par ailleurs, Johnson Kouassi et ses camarades s'en sont pris vertement au recteur de l’Université Félix Houphouët-Boigny, le Professeur Abou Karamoko en le tenant pour responsable des malheurs qui minent l'Université de Cocody.
Ils souhaitent le départ de ce dernier à la tête de l'institution, car convaincus que «tant que Abou Karamoko continuera ses pratiques féodales, il n'y aura pas de paix à l'Université,» préviennent-ils.
A ceux qui soupçonneraient la CNEC de mener la lutte syndicale pour le compte de certains partis politiques, Johnson Kouassi a été clair.
«Il n'en est rien. On entend raconter un peu partout que notre lutte est politique. Nous sommes un syndicat et non un parti politique. Les partis comme le MFA, le FPI, l'UDPCI existent parmi nous. Donc nous ne pouvons jamais faire le lit à un parti politique parce que politiquement nous sommes d'obédiences différentes,» a précisé, le porte-parole.
Enfin, la CNEC se dit tout de même ouverte à toute négociation et en appelle le gouvernement à très vite faire face à leurs revendications.
Wassimagnon
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