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Burkina Faso : L'opposition dénonce une «mort programmée» du général Bassolé
© Koaci.com - mercredi 29 mai 2019 - 09:32Djibril Bassolé
©Koaci.com - Mercredi 29 Mai 2019 -L’opposition politique burkinabè a dénoncé lors d’une conférence de presse, la mort programmée du général Djibril Bassolé, poursuivi dans le cadre du putsch de septembre 2015, à travers la lenteur du gouvernement à autoriser son évacuation sanitaire.
«Le gouvernement du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé, en l’empêchant d’aller se soigner convenablement, en écourtant son séjour médical, et en voulant lui imposer des thérapies contre l’avis de son médecin traitant», a déclaré le président de la Nouvelle alliance pour la Faso (Nafa), Pr Mamoudou Dicko.
Le 6 mars 2019, le général Djibrill Bassolé avait été évacué en Tunisie pour des soins, qui devaient s’achever fin en juin 2019.
Mais, contre toute attente, les mêmes autorités ont ordonné au général Bassolé de rentrer au pays, avec comme prétexte qu’il sera envoyé en Turquie pour des traitements plus poussés.
M. Bassolé est revenu le 5 mai à Ouagadougou, et les «mêmes autorités refusent désormais qu’il aille poursuivre ses soins, comme convenu en Turquie», s’est indigné M. Dicko selon qui les autorités « veulent le forcer à suivre des soins sur place contre l’avis de son médecin».
«L’opposition tiendra personnellement le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour responsable, au cas où ce statu quo inacceptable conduirait à la disparition du général Bassolé», a-t-il déclaré.
Poursuivi dans le cadre du procès du coup d’état de septembre 2015, le général Bassolé qui a été placé en résidence surveillée, souffre selon M. Dicko d’un «cancer, il est désormais établi que le pouvoir en place veut le tuer à petit feu».
Selon l’opposition Bassolé doit se soigner où il voudra car «c’est son droit absolu, et c’est aussi important pour la manifestation de la vérité dans le cadre du procès du putsch manqué», suspendu depuis plus d’un mois en raison d’un mouvement d’humeur des avocats qui observent un arrêt de travail pour dénoncer des blocages dans l’appareil judiciaire burkinabé.
Boa, Ouagadougou
©Koaci.com - Mercredi 29 Mai 2019 -L’opposition politique burkinabè a dénoncé lors d’une conférence de presse, la mort programmée du général Djibril Bassolé, poursuivi dans le cadre du putsch de septembre 2015, à travers la lenteur du gouvernement à autoriser son évacuation sanitaire.
«Le gouvernement du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé, en l’empêchant d’aller se soigner convenablement, en écourtant son séjour médical, et en voulant lui imposer des thérapies contre l’avis de son médecin traitant», a déclaré le président de la Nouvelle alliance pour la Faso (Nafa), Pr Mamoudou Dicko.
Le 6 mars 2019, le général Djibrill Bassolé avait été évacué en Tunisie pour des soins, qui devaient s’achever fin en juin 2019.
Mais, contre toute attente, les mêmes autorités ont ordonné au général Bassolé de rentrer au pays, avec comme prétexte qu’il sera envoyé en Turquie pour des traitements plus poussés.
M. Bassolé est revenu le 5 mai à Ouagadougou, et les «mêmes autorités refusent désormais qu’il aille poursuivre ses soins, comme convenu en Turquie», s’est indigné M. Dicko selon qui les autorités « veulent le forcer à suivre des soins sur place contre l’avis de son médecin».
«L’opposition tiendra personnellement le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pour responsable, au cas où ce statu quo inacceptable conduirait à la disparition du général Bassolé», a-t-il déclaré.
Poursuivi dans le cadre du procès du coup d’état de septembre 2015, le général Bassolé qui a été placé en résidence surveillée, souffre selon M. Dicko d’un «cancer, il est désormais établi que le pouvoir en place veut le tuer à petit feu».
Selon l’opposition Bassolé doit se soigner où il voudra car «c’est son droit absolu, et c’est aussi important pour la manifestation de la vérité dans le cadre du procès du putsch manqué», suspendu depuis plus d’un mois en raison d’un mouvement d’humeur des avocats qui observent un arrêt de travail pour dénoncer des blocages dans l’appareil judiciaire burkinabé.
Boa, Ouagadougou
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Pourvu qu'il ne soit pas le prochain agneau dans la gueule de ces fêlins sans moralités
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