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Côte d'Ivoire : Avant le passage du pays à l'examen périodique universel (EPU) , Human Rights Watch « tire » sur le gouvernement
© Koaci.com - lundi 06 mai 2019 - 18:04© koaci.com-- Lundi 6 Mai 2019-Le 7 mai 2019, la Côte d’Ivoire fera l’objet pour la troisième fois en Suisse à un examen par des représentants d’autres pays devant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, dans le cadre du processus appelé Examen périodique universel (EPU).
Avant le passage, Human Rights Watch tire sur le gouvernement ivoirien.
Dans un communiqué de presse ce lundi sur son site, l’ONG invite les Etats membres à demander pourquoi le gouvernement n’a pas rendu justice aux victimes de la crise post-électorale de 2010-2011.
« Le fait de ne pas rendre justice aux milliers de victimes d’un des pires épisodes de violence politique en Côte d’Ivoire entache le bilan du gouvernement en matière de droits humains et menace la paix et la stabilité à venir dans le pays », a déclaré Corinne Dufka, directrice pour l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch. « Les États prenant part à l’examen du pays à l’ONU devraient lui demander pourquoi l’administration du président Ouattara a ignoré les appels à la justice des victimes. »
Pour Human Rights Watch, les États prenant part à l’EPU devraient presser le gouvernement ivoirien d’adopter une législation complémentaire établissant clairement que l’amnistie ne s’applique à aucune personne soupçonnée de crimes de guerre ou contre l’humanité.
« Ils devraient également lui demander de quelle façon l’administration du président Ouattara apportera au système judiciaire ivoirien le soutien nécessaire pour traduire en justice les officiers et dirigeants politiques actuellement inculpés pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité », indique l’organisation.
« Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à l’élection présidentielle de 2020, le fait de ne pas rendre justice aux victimes de la crise de 2010-11 signifie que de nombreuses personnes soupçonnées de façon crédible d’être impliquées dans ces crimes occupent toujours des postes de pouvoir », a conclu Corinne Dufka. « L’examen de ce pays aux Nations Unies offre aux États une plateforme publique pour insister sur l’importance de faire rendre des comptes aux responsables de crimes graves internationaux. »
Donatien Kautcha, Abidjan
Avant le passage, Human Rights Watch tire sur le gouvernement ivoirien.
Dans un communiqué de presse ce lundi sur son site, l’ONG invite les Etats membres à demander pourquoi le gouvernement n’a pas rendu justice aux victimes de la crise post-électorale de 2010-2011.
« Le fait de ne pas rendre justice aux milliers de victimes d’un des pires épisodes de violence politique en Côte d’Ivoire entache le bilan du gouvernement en matière de droits humains et menace la paix et la stabilité à venir dans le pays », a déclaré Corinne Dufka, directrice pour l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch. « Les États prenant part à l’examen du pays à l’ONU devraient lui demander pourquoi l’administration du président Ouattara a ignoré les appels à la justice des victimes. »
Pour Human Rights Watch, les États prenant part à l’EPU devraient presser le gouvernement ivoirien d’adopter une législation complémentaire établissant clairement que l’amnistie ne s’applique à aucune personne soupçonnée de crimes de guerre ou contre l’humanité.
« Ils devraient également lui demander de quelle façon l’administration du président Ouattara apportera au système judiciaire ivoirien le soutien nécessaire pour traduire en justice les officiers et dirigeants politiques actuellement inculpés pour crimes de guerre ou crimes contre l’humanité », indique l’organisation.
« Alors que la Côte d’Ivoire se prépare à l’élection présidentielle de 2020, le fait de ne pas rendre justice aux victimes de la crise de 2010-11 signifie que de nombreuses personnes soupçonnées de façon crédible d’être impliquées dans ces crimes occupent toujours des postes de pouvoir », a conclu Corinne Dufka. « L’examen de ce pays aux Nations Unies offre aux États une plateforme publique pour insister sur l’importance de faire rendre des comptes aux responsables de crimes graves internationaux. »
Donatien Kautcha, Abidjan
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