© Koaci.com - jeudi 18 avril 2019 - 09:57

Le lavage avant sa démolition-

© koaci.com – Jeudi 18 Avril 2019 -La mairie de Yopougon a procédé la semaine dernière au déguerpissement de toute la voie quittant du Sapeur-pompier jusqu’à  Bel-Air.

Des maquis, restaurants, salons de coiffures, station de lavage auto et autres n’ont pas été épargnés par les bulldozers.

Le propriétaire de l’impressionnante station de lavage auto et boutique, située non loin de la Pharmacie Bel Air, dit être victime d’une injustice de la part de la Direction technique de la mairie dirigée par M. Adama Yeo a donc décidé de faire un recours contre cette décision.

Selon Lassina Keita qui s’est confié à  KOACI, le lieu où il avait construit son lavage auto appartient au ministère des infrastructures économiques.

La tutelle lui avait donné une autorisation par l’arrêté No 0048 du 9 février 2010 afin d’y mener temporairement ses activités.

La preuve est que, il a toujours payé sa taxe de l’occupation du domaine public (ODP) aux impôts et non à  la marie comme il se doit.

« Au vu de ces documents, nous procédons par un recours, car je ne me suis pas installé de façon anarchique comme veut le faire croire la direction technique de la mairie », a –t-il indiqué.

Ce dernier nous apprend que lors des premières réunions, il était question d’un recul de 5 mètre de la route.

« J’ai croisé le directeur technique adjoint (Ndlr M. Bamba), il est venu sur les leiux et a pris les mesures. Il m’a rassuré que mon site n’était pas concerné par cette mesure parce que selon lui la station respectait les normes », a-t-il informé, avant d’observer.

« Mais contre toute attente, je reçois des convocations et le 8 avril 2019 une mise en demeure. C’est ainsi que j’ai contacté un avocat qui a déposé un courrier pour l’annulation de la mesure de déguerpissement avec tous les documents afférents, resté sans suite jusqu’à  l’arrivée des machines pour démolir le lavage ».

Lassina Keita lance un cri de cœur aux autorités parce qu’il s’interroge si, qui du ministère propriétaire du terrain et la mairie est au-dessus de l’autre.

« Il y a des choses qu’on ignore dans ce déguerpissement. On veut donc attirer l’attention de tous pour en savoir plus sur les motivations de cette décision, car je ne me suis pas installé de façon anarchique, j’ai tous mes documents », a lancé la victime.

Donatien Kautcha, Abidjan