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Sénégal : Suppression du poste de Premier ministre, le mutisme des leaders de l'opposition inquiète
© Koaci.com - lundi 15 avril 2019 - 12:43Les leaders de l’opposition sénégalaise
©koaci.com-Lundi 15 Avril 2019 – Après sa victoire à la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall a enchainé les annonces quant à la manière dont il compte désormais gérer le pays. Mais depuis lors, jamais l’opposition n’a pris la parole à ce propos. Une posture d’ Idrissa Seck et compagnie qui inquiète plus d’un, comme constaté par KOACI.
Au Sénégal, on se demande où est passée l’opposition sénégalaise ? En effet, Idrissa Seck , Madické Niang, Issa Sall, Malick Gakou, Pape Diop, Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Diop Decroix, Ousmane Sonko … qui, il y a juste deux mois, faisait le tour du pays et des populations, pour solliciter leurs suffrages sont, aujourd’hui, dans un silence quasi-total alors que le pays s’apprête à engager un virage décisif.
En effet, juste après sa victoire à la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall a enchainé les annonces quant à la manière dont il compte désormais gérer le pays. Parmi les mesures annoncés, la suppression du poste de Premier ministre. Une décision du chef de l’État qui engage donc tout le pays. Mais qui ne fait pas réagir les gens de l’opposition, à l’exception de quelque uns.
Dans ce cadre, il est annoncé la suppression du poste de Premier ministre. Une réforme majeure, avec des conséquences directes sur le système politique et le mode de gestion de l’Etat. On va vers un régime présidentiel renforcé, alors que les opposants n’ont jamais cessé de dénoncer les pouvoirs déjà exorbitants du chef de l’Etat. Mais l’opposition est toujours silencieuse.
Un silence d’autant plus inquiétant que les gens de l’opposition avaient plaidé pour le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale, pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et de contre-pouvoir vis-à -vis de l’exécutif.
Or, la réforme en vue va remettre en cause tout cela. L’Assemblée nationale n’aura plus un chef de gouvernement responsable devant elle. Elle ne pourra plus censurer le gouvernement ou le contrôler, encore moins contrôler l’action du chef de l’Etat, qui devient de facto, après la disparition du Premier ministre, le patron direct de l’équipe gouvernementale.
« C’est à croire que l’ opposition n’a que faire du pays et des Sénégalais », commente le journal les Échos. Qui enchaine, se demandant, sinon, comment comprendre le silence d’ Idrissa Seck et Cie sur la situation actuelle, marquée par la formation d’un nouveau gouvernement, mais aussi et surtout l’annonce de réformes constitutionnelles, visant la suppression du poste de Premier ministre qui aura un impact certain sur la vie démocratique et institutionnelle du pays.
Sidy Djimby Ndao, Dakar
Contacter KOACI.COM à Dakar : + 221773243692 – ou sn@koaci.com
©koaci.com-Lundi 15 Avril 2019 – Après sa victoire à la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall a enchainé les annonces quant à la manière dont il compte désormais gérer le pays. Mais depuis lors, jamais l’opposition n’a pris la parole à ce propos. Une posture d’ Idrissa Seck et compagnie qui inquiète plus d’un, comme constaté par KOACI.
Au Sénégal, on se demande où est passée l’opposition sénégalaise ? En effet, Idrissa Seck , Madické Niang, Issa Sall, Malick Gakou, Pape Diop, Mamadou Lamine Diallo, Mamadou Diop Decroix, Ousmane Sonko … qui, il y a juste deux mois, faisait le tour du pays et des populations, pour solliciter leurs suffrages sont, aujourd’hui, dans un silence quasi-total alors que le pays s’apprête à engager un virage décisif.
En effet, juste après sa victoire à la présidentielle du 24 février dernier, Macky Sall a enchainé les annonces quant à la manière dont il compte désormais gérer le pays. Parmi les mesures annoncés, la suppression du poste de Premier ministre. Une décision du chef de l’État qui engage donc tout le pays. Mais qui ne fait pas réagir les gens de l’opposition, à l’exception de quelque uns.
Dans ce cadre, il est annoncé la suppression du poste de Premier ministre. Une réforme majeure, avec des conséquences directes sur le système politique et le mode de gestion de l’Etat. On va vers un régime présidentiel renforcé, alors que les opposants n’ont jamais cessé de dénoncer les pouvoirs déjà exorbitants du chef de l’Etat. Mais l’opposition est toujours silencieuse.
Un silence d’autant plus inquiétant que les gens de l’opposition avaient plaidé pour le renforcement des pouvoirs de l’Assemblée nationale, pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de contrôle de l’action gouvernementale et de contre-pouvoir vis-à -vis de l’exécutif.
Or, la réforme en vue va remettre en cause tout cela. L’Assemblée nationale n’aura plus un chef de gouvernement responsable devant elle. Elle ne pourra plus censurer le gouvernement ou le contrôler, encore moins contrôler l’action du chef de l’Etat, qui devient de facto, après la disparition du Premier ministre, le patron direct de l’équipe gouvernementale.
« C’est à croire que l’ opposition n’a que faire du pays et des Sénégalais », commente le journal les Échos. Qui enchaine, se demandant, sinon, comment comprendre le silence d’ Idrissa Seck et Cie sur la situation actuelle, marquée par la formation d’un nouveau gouvernement, mais aussi et surtout l’annonce de réformes constitutionnelles, visant la suppression du poste de Premier ministre qui aura un impact certain sur la vie démocratique et institutionnelle du pays.
Sidy Djimby Ndao, Dakar
Contacter KOACI.COM à Dakar : + 221773243692 – ou sn@koaci.com
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Je n'y vois pas particulièrement d'inconvénient majeur. J'ai tout simplement eu un beef avec la justification du gagnant au un coup KO... Bon, quand on gagne un coup KO on peut se permettre des frasques politiques tout de même. En pratique par ailleurs, dans nos régimes, avec ou sans PM c'est pareil, l'importance du PR n'est en rien entaché. C'est juste inutile en régime présidentiel comme les nôtres. Maintenant, la seule inconvenance que je vois serait que le PR devra boulotter un peu plus car il sera celui au four et au moulin sur tous les fronts alors qu'avec un PM il pouvait déléguer certains pouvoirs dans la gestion quotidienne du pays et prendre un "break"... Sinon n'est-ce-pas blanc bonnet, bonnet blanc dans un regime présidentiel vu que le PM est nomme directement par le PR son mandant...
Je n'y vois pas particulièrement d'inconvénient majeur. J'ai tout simplement eu un beef avec la justification du gagnant au un coup KO... Bon, quand on gagne un coup KO on peut se permettre des frasques politiques tout de même. En pratique par ailleurs, dans nos régimes, avec ou sans PM c'est pareil, l'importance du PR n'est en rien entaché. C'est juste inutile en régime présidentiel comme les nôtres. Maintenant, la seule inconvenance que je vois serait que le PR devra boulotter un peu plus car il sera celui au four et au moulin sur tous les fronts alors qu'avec un PM il pouvait déléguer certains pouvoirs dans la gestion quotidienne du pays et prendre un "break"... Sinon n'est-ce-pas blanc bonnet, bonnet blanc dans un regime présidentiel vu que le PM est nomme directement par le PR son mandant...
il y a 5 ans
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paulalain
Qui ne dit rien, consent. Un point c'est tout! Pourquoi trop chercher, vous les journalistes aimez trop creuser des fois là où il ne faut pas creuser. :)
Qui ne dit rien, consent. Un point c'est tout! Pourquoi trop chercher, vous les journalistes aimez trop creuser des fois là où il ne faut pas creuser. :)
il y a 5 ans
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