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Côte d'ivoire : Qualifiée de clandestine, la SIPOFU « nous avons tous nos papiers en règle », son DG dénonce la convention d'exclusivité entre le district d'Abidjan et Ivosep
 

Côte d'ivoire : Qualifiée de clandestine, la SIPOFU « nous avons tous nos papiers en règle », son DG dénonce la convention d'exclusivité entre le district d'Abidjan et Ivosep

 
 
 
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 Il y a 5 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mercredi 10 avril 2019 - 17:48

Dominique Témé DG de la SIFOPU ce mercredi (Ph KOACI)


© koaci.com -- Mercredi 10 Avril 2019-- Le bras de fer entre la Société Ivoirienne de Pompes Funèbres (SIPOFU) et le district d’Abidjan concernant la convention d'exclusivité illégale passée de gré à  gré entre le district autonome d’Abidjan et Ivosep est loin d’être terminée. La Sipofu soutient que ce contrat devrait être revu et qu’il est source d’une médiocrité dans les services rendus à  la population dans le domaine des pompes-funèbres.


Le contrat d’exclusivité illégale passée de gré à  gré entre le district autonome d’Abidjan et ivosep porte atteinte au système de l'Économie libérale dont s'est dotée la Côte d'Ivoire et où les autorités Ivoiriennes délivrent des agréments selon le premier responsable de la Sipofu, Dominqiue Témé.

Devant la presse ce mercredi 10 avril 2019, dans les locaux de la Sipofu au kilomètre 17 sur la route de Dabou, Dominique Témé, réagissant aux allégations selon lesquelles son entreprise est clandestine, a expliqué que sa société existe depuis 2014, date de son ouverture. Le premier responsable de la Sifopu a expliqué que depuis neuf (9), il a pris le temps d’avoir tous ses documents à  jour.

« Nous exerçons dans la légalité, c’est pourquoi, nous n’avons pas compris en mars 2017, le courrier du directeur technique du district autonome d’Abidjan nous intimant l’ordre de fermer notre entreprise. Nous avons montré tous nos documents attestant que nous exerçons dans la légalité, malgré cela, le district d’Abidjan ne voulait rien savoir, c’est en cela que nous avons saisi la haute cour de justice de la chambre administrative de la cour suprême en juillet 2018 qui dans le fond nous a donné raison. Nous n’exerçons pas en catimini parce que nous avons tous nos papiers en règle », a expliqué Dominique Témé.
Au-delà  du procès qu’il a remporté, Dominique Témé qui dit employer près de 83 personnes dans son entreprise demande au gouvernement soit regardant sur le secteur des pompes-funèbres et que le projet de société qui est que l’année 2019 soit l’année du social intervienne dans les pompes-funèbres.

« Qu’est-ce qu’il est donné de remarquer aujourd’hui ? Il est donné de voir que les prix des chambres mortuaires installées dans les hôpitaux généraux et dans le CHU sont même plus exorbitants que nous les privés nos prix. C’est pourquoi je demande que l’Etat soit regardant pour assainir le milieu. Au niveau des coûts, il faudrait qu’un cahier des charges soit élaboré pour qu’il n’y a pas de soucis. Quand quelqu’un perd un parent au niveau des hôpitaux, on demande à  la personne où est-ce que vous voulez que votre parent soit inhumé ? Dans le cas d’espèce aujourd’hui en Côte d’Ivoire, on ne demande pas où la personne veut aller ! C’est ce que la famille dit c’est ce qu’il faut suivre, or ce n’est pas ce qu’on observe en Côte d’Ivoire.», décrit le directeur de la Sipofu .

Il insiste sur le fait que l’Etat doit être regardant dans le secteur des pompes-funèbres et que celles qui sont installées dans les hôpitaux généraux et les CHU fassent l’objet d’un appel d’offre pour plus que qualité dans le secteur. Il soutient que le principe du marché de gré à  gré est le lit tout fait de la médiocrité.

Il a demandé aux autorités Ivoiriennes, de faire en sorte que toutes les entreprises qui exercent dans ce domaine des pompes funèbres compétissent dans les normes bien définies.

À cet effet, il faudrait que l'État de fixe les tarifs et les modalités pour faire en sorte que les familles soient libres d'envoyer leurs morts là  où elles estiment se sentir mieux sans que l'on leur impose l'achat de cercueils soutient Dominique Témé.

« Et si les prix étaient étudiés ? je prends l’exemple des cliniques privées. Une clinique privée est plus chère en matière de consultation qu’un CHU ou un hôpital général. Alors d’où vient le fait que ces CHU soit moins chers en matière de consultation et que ces mêmes CHU ont leurs chambres mortuaires plus chères lorsque le décès survient quand on doit entretenir et conserver le corps comparativement aux autres morgues privées », a s'est interrogé le directeur de la Sipofu .

Terminant, Dominique Témé a affirmé que la politique du social du gouvernement devrait se faire ressentir également dans le domaine des pompes-funèbres et alléger la tà¢che aux familles.



Jean Chrésus
 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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 il y a 5 ans     
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