Taxi compteur et Yango (bas) mercredi à  Abidjan (ph KOACI)

©Koaci.com - Mercredi 27 mars 2019 - Idée nous est venue à  la rédaction de KOACI ce jour de comparer le service de commande de taxi via application mobile Yango à  nos taxis rouges dit "compteur" (arrangement) traditionnels.

Entre un point A et un point B d'Abidjan nous avons noté les bons et mauvais points des uns et des autres.

Pour le service appartenant à  la compagnie Russe Yandex, non payable en ligne ou via l'appli (paiement par cash,ndlr), obligation d'avoir un smartphone, une connexion internet pour le téléchargement de l'appli et son utilisation pour la "commande".

Pour le taxi compteur, notre main et notre bouche suffiront.

Une fois commandé en mode "confort" (options "eco" ou "confort",ndlr), nous attendrons le taxi Yango, dans notre course du Plateau côté de la mosquée au Waffou (Bietry) ce jour à  11HTU, 10 minutes. Le taxi hélas ne s’arrêtera au niveau du lieu géolocalisé de commande mais quelques mètres plus loin. Nous le reconnaitrons à  une trentaine de mètres à  sa plaque et son modèle, dans le cas présent une Logan, mentionnés lors de la commande, mais surtout, à  ses warning allumés.

Une fois à  bord du véhicule low cost français, mais pour le moins de confort suffisant et propre, bonne surprise, climatisation opérationnelle et estimation du cout intéressant après avoir renseigné au chauffeur le lieu de destination. "Ca fera dans les 1000 Fcfa", indiquera t'il à  notre grande satisfaction, nous déchanterons à  l'arrivée quand, après avoir pris un itinéraire moins fluide et ce malgré nos conseils, nous nous en tirerons avec une facture finale à  payer de 2700 Fcfa. Bien loin des 1000 estimés au départ.

Au retour, comme pris par un sentiment de s'être fait avoir, au revoir Yango, retour aux habitudes de taxis à  la course négociable.  "Plateau Mosquée 1000 Fcfa" proposerons nous au chauffeur arrêté sur le boulevard de Marseille (en travaux) à  notre demande, moins de deux minutes après notre recherche de bord de route. "1500 c'est bon" nous répondra t'il. Nous acquiescerons et monterons à  l'arrière en direction de la commune centrale d'Abidjan.

Vitres ouvertes, les près de 40 degrés à  bord dans l'embouteillage qui précède l'accès au carrefour dit "Solibra" (lui aussi en chantier, ndlr) et le petit cafard qui viendra s'amuser sur nos chevilles avant de se voir être écrasé par le chauffeur après l'alerte "ah ça vous savez c'est quand les gens montent avec les sacs de nourritures la", iront presque jusqu'à  nous faire oublier les 1200 Fcfa d'écart avec Yango.

La mobilité est l'un des casses têtes sociaux, pour ne pas dire, vitaux, des ivoiriens. Se déplacer est bien souvent compliqué mais entre acheter une voiture et assumer ses lourdes charges (entretien, carburant,visite technique annuelle, assurance, vignette, dégradation à  cause de la chaleur, ndlr) et ses embarras de stationnement aussi bien dans ses déplacements que sur son lieu d'habitation, et les taxis compteurs ou via appli, reste à  savoir si à  la finale, ces derniers ne revêtent pas de la meilleure solution, du moins pour son porte feuille.

KOACI