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Côte d'Ivoire: Crise à M'batto-Bouaké, des propriétaires terriens dénoncent «une expropriation illégale» de leur patrimoine
© Koaci.com - mardi 12 mars 2019 - 15:44Grah Tosséagnon et le collectif des propriétaires terriens de M'batto-Bouaké
© koaci.com – Mardi 12 Mars 2019 – « Il faut que l’État intervienne pour éviter un affrontement sanglant dans le village de M'batto Bouaké », voilà les mots de Grah Tosséagnon, responsable de l’Ong Jury international.
Des représentants de 42 chefs de familles ont au nom de la population de M’batto-Bouaké, village de la Sous-préfecture de Bingerville ce mardi 12 mars 2019 devant la presse dénoncé une expropriation illégale de leurs terres.
Clémentine Obrou Bedi, Obrou Akété du collectif des propriétaires de Potou-Sud de M’batto-Bouaké (CPPS) étaient pour la circonstance assistés de Grah Tosséagnon, premier responsable de l’Ong Jury international.
Ces propriétaires terriens reprochent à Edouard Badiglon Anoma, chef du village de M’batto-Bouaké, en complicité avec Dosso Aboubakar Sidiki, directeur la société GDF et Sanogo Aboubakar directeur de la société de négoce construction et aménagement (Soneca), de leur avoir exproprié frauduleusement plus de 300 hectares de leurs terres sur la base de deux arrêtés du gouvernement Ivoirien.
Pour le premier responsable de Jury international qui dit avoir été saisi en 2018 par le collectif des propriétaires terriens, le chef du village en complicité avec Dosso Aboubakar Sidiki et Sanogo Aboubakar a fait du faux en détournant à d’autres fins l’arrêté domanial de redressement de lotissement irrégulier du ministère de la construction, de l’assainissement et de l’urbanisme de 2013 pour exproprier des propriétaires de leurs terres à M’batto-Bouaké.
Il a appelé l’État à se plancher sur la situation pour éviter un affrontement dans le village de Bingerville
« Nous pensons que l'État de Côte d'Ivoire doit apporter une réponse sur ce qui se passe à N'batto-Bouaké. Nous décrions cela parce qu'il y a des propriétaires terriens qui ont perdu tout leur patrimoine. Nous voulons éviter l'affrontement et souhaitons que l'État nous aide à éviter cela. Nous pensons qu'il faudrait que l'État fasse en sorte qu'il n'y ait pas de droit acquis sur cet espace. Les gens ont utilisé ces arrêtés pour faire autre chose sur le terrain. Tout le village est concerné. Rien de ce qui a été fait dans le village ne respecte le droit. L’Etat a les moyens de tout annuler. Les deux arrêtés ont été pris pour régler un problème et des personnes ont pris ces deux arrêtés pour déposséder avec la complicité du chef du village les populations de leurs terres », a expliqué Grah Tosséagnon qui entend transmettre au gouvernement les enquêtes de sa structure sur la situation qui prévaut à M’batto-Bouaké.
Il a également précisé que les propriétaires sont en droit de chasser par voie judiciaire ceux qui ont acquis frauduleusement les terres.
«Dosso Aboubakar Sidiki et Sanogo Aboubakar avec la complicité du chef du village Edouard Badiglon Anoma ont partagé les terrains des propriétaires sans leur accord. Les propriétaires sont en droit de chasser par voie judiciaire ceux qui ont acquis frauduleusement les terres. Je crains un affrontement dans le village si l’Etat ne s’implique pas pour régler la situation », a fait remarquer le premier responsable de Jury international.
Jean Chrésus
© koaci.com – Mardi 12 Mars 2019 – « Il faut que l’État intervienne pour éviter un affrontement sanglant dans le village de M'batto Bouaké », voilà les mots de Grah Tosséagnon, responsable de l’Ong Jury international.
Des représentants de 42 chefs de familles ont au nom de la population de M’batto-Bouaké, village de la Sous-préfecture de Bingerville ce mardi 12 mars 2019 devant la presse dénoncé une expropriation illégale de leurs terres.
Clémentine Obrou Bedi, Obrou Akété du collectif des propriétaires de Potou-Sud de M’batto-Bouaké (CPPS) étaient pour la circonstance assistés de Grah Tosséagnon, premier responsable de l’Ong Jury international.
Ces propriétaires terriens reprochent à Edouard Badiglon Anoma, chef du village de M’batto-Bouaké, en complicité avec Dosso Aboubakar Sidiki, directeur la société GDF et Sanogo Aboubakar directeur de la société de négoce construction et aménagement (Soneca), de leur avoir exproprié frauduleusement plus de 300 hectares de leurs terres sur la base de deux arrêtés du gouvernement Ivoirien.
Pour le premier responsable de Jury international qui dit avoir été saisi en 2018 par le collectif des propriétaires terriens, le chef du village en complicité avec Dosso Aboubakar Sidiki et Sanogo Aboubakar a fait du faux en détournant à d’autres fins l’arrêté domanial de redressement de lotissement irrégulier du ministère de la construction, de l’assainissement et de l’urbanisme de 2013 pour exproprier des propriétaires de leurs terres à M’batto-Bouaké.
Il a appelé l’État à se plancher sur la situation pour éviter un affrontement dans le village de Bingerville
« Nous pensons que l'État de Côte d'Ivoire doit apporter une réponse sur ce qui se passe à N'batto-Bouaké. Nous décrions cela parce qu'il y a des propriétaires terriens qui ont perdu tout leur patrimoine. Nous voulons éviter l'affrontement et souhaitons que l'État nous aide à éviter cela. Nous pensons qu'il faudrait que l'État fasse en sorte qu'il n'y ait pas de droit acquis sur cet espace. Les gens ont utilisé ces arrêtés pour faire autre chose sur le terrain. Tout le village est concerné. Rien de ce qui a été fait dans le village ne respecte le droit. L’Etat a les moyens de tout annuler. Les deux arrêtés ont été pris pour régler un problème et des personnes ont pris ces deux arrêtés pour déposséder avec la complicité du chef du village les populations de leurs terres », a expliqué Grah Tosséagnon qui entend transmettre au gouvernement les enquêtes de sa structure sur la situation qui prévaut à M’batto-Bouaké.
Il a également précisé que les propriétaires sont en droit de chasser par voie judiciaire ceux qui ont acquis frauduleusement les terres.
«Dosso Aboubakar Sidiki et Sanogo Aboubakar avec la complicité du chef du village Edouard Badiglon Anoma ont partagé les terrains des propriétaires sans leur accord. Les propriétaires sont en droit de chasser par voie judiciaire ceux qui ont acquis frauduleusement les terres. Je crains un affrontement dans le village si l’Etat ne s’implique pas pour régler la situation », a fait remarquer le premier responsable de Jury international.
Jean Chrésus
Par Koaci
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Les imposteurs detourneurs de deniers publiques.... Un voleur reste un voleur
Les imposteurs detourneurs de deniers publiques.... Un voleur reste un voleur
il y a 5 ans
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16323
Oui par la voie judiciaire. Je valide cela. Pas besoin de se taillader. Tous les faussaires et véreux et complices devront repondre de leurs actes.
Oui par la voie judiciaire. Je valide cela. Pas besoin de se taillader. Tous les faussaires et véreux et complices devront repondre de leurs actes.
il y a 5 ans
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