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Côte d'Ivoire : Bouaké, voyant les mineurs de son centre dans le besoin d'une insertion professionnelle    la directrice du COM envisage une journée porte ouverte
 

Côte d'Ivoire : Bouaké, voyant les mineurs de son centre dans le besoin d'une insertion professionnelle la directrice du COM envisage une journée porte ouverte

 
 
 
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© Koaci.com - mardi 05 mars 2019 - 22:57

Mme Koissi née Kehi Déadjou Léa directrice du COM



© koaci.com -Mardi 5 Mars 2019 - Œuvrant pour la valorisation du droit des enfants en contact avec le système judiciaire, la Direction de la Protection Judiciaire de l'Enfance et de la Jeunesse (DPJEP), structure, sous la tutelle qu'est le Centre d'Observation des Mineurs de Bouaké (COM-B), qui a vu dans ses locaux, organiser des journées carrières, en prélude à  la journée porte ouverte qui aura lieu dans les mois à  venir, selon la directrice du COM. 


Il s'agissait, comme expliqué à  KOACI ce Mardi 05 Mars par dame Koissi née Kehi Déadjou Léa, directrice du COM, de faire savoir la nécessité de ses 33 mineurs avec 50% d'analphabètes, 43% de descolarisés et des 7% qui sont des élèves, de trouver des débouchés professionnels.  


« Ce centre reçoit, pour une durée de 3 mois renouvelable une seule fois, les mineurs placés sous ordonnance de garde provisoire par le juge des enfants, et dont la situation exige une observations approfondie. Ce centre de rééducation fermé accueille des jeunes en conflit avec la loi, dont l'à¢ge est compris entre 13 et 17 ans. 


Il constitue l'une des mesures entreprises par les autorités judiciaires, pour refréner la délinquance juvénile. 


 

Sa mission est d'observer les comportements des mineurs, d'évaluer leurs potentialités et de rendre un avis d'orientation au juge des enfants. L'objectif visé par ces journées carrières que nous avons organisé ici même au COM du Lundi 04 au Vendredi 08 Février dernier, était de favoriser la réinsertion sociale de ces mineurs et prévenir ainsi la récidive. 


De façon plus pratique, s'agissait entre autre de leurs créer un cadre de vie protecteur, de les aider à  reconstruire leur identité et les inscrire dans un processus d'apprentissage théorique et pratique, pour une insertion ou une réinsertion tant sociale, scolaire que professionnelle.


 C'est dans ce cadre que les journées carrières du COM, ont été initiées et ont été l'occasion pour ces mineurs, de découvrir les opportunités professionnelles qui s'offrent à  eux en vue de faire naître des vocations professionnelles. Cette orientation pour une insertion ou une réinsertion professionnelle, a été une action d'équipe qui a mobilisé l'implication des éducateurs du COM, les familles des mineurs ainsi que l'expertise et l'accompagnement des spécialistes que sont les maîtres artisans, tout en sollicitant auprès de la chambre des métiers de Bouaké, des formateurs pour premièrement sensibiliser ces jeunes et les orienter dans leur choix, deuxièmement les initier à  la pratique d'un métier et troisièmement les accompagner à  leur sortie pour la réalisation de leur projet professionnel. 


5 jours durant, 16 maîtres artisans formateurs se sont succédés auprès des 33 mineurs ( 01 fille et 32 garçons) pour leur présenter différents métiers dont la menuiserie, le technicien en froid, le macramé, la coiffure, la ferronnerie générale, la mécanique auto-moto, la couture homme-dame, l'électricité bà¢timent, la calligraphie, la broderie, la sculpture, le bottier (la cordonnerie), l'électronique auto radio et le plasticien.» fait savoir madame Koissi née Kehi Déadjou Léa, directrice du COM de Bouaké. Même si l'assurance a été donnée par les responsables de la Chambre des métiers de reprendre cette activité autant que nécessaire, tout en rassurant le COM de leur entière disponibilité pour le suivi et l'accompagnement des mineurs dans les différents apprentissages qu'ils ont choisi, la subvention octroyée au COM-B par le ministère de la justice, selon des informations, serait insignifiante face à  l'immense tà¢che effectuée dans ce centre. 


 

« Étant donné que l'oisiveté est la mère de tous les vices. Lorsque les mineurs sont oisifs, ils s'adonnent à  la délinquance. Nous devons œuvrer pour les occuper sainement à  travers une formation professionnelle.» poursuit la directrice. Contrairement à  la prison civile de Bouaké, voisine du Centre d'Observation des Mineurs, à  avoir plus de dons et autres matériels pour le bien-être de ses détenus, le COM, qui voit son magasin dégarni de vivre et non vivre pour les mineurs, à  travers sa directrice qui appelle de tous ses vœux, l'apport des autorités, des ONG, des personnes de bonne volonté et des cadres à  jeter un regard dans ses locaux afin que le COM atteigne ses objectifs en vue de permettre aux mineurs y séjournant d'avoir le sourire.

T.K.Emile


 
 
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