© Koaci.com - vendredi 01 mars 2019 - 12:41

Manifestation des jeunes à  l'Institut français hier

© Koaci.com –Vendredi 1er Mars 2019 – Chaude journée au Plateau à  l'Institut français dans l'après midi d'hier.

Pendant que personne ne s'y attendait, des jeunes de la section ivoirienne de l'Ong "Urgence panafricaniste" du sulfureux français d'origine béninoise Kemi Séba, proche des mouvements d’extrême droite, ont envahi comme l'Institut français du plateau pour selon eux passer un message.

Selon ces jeunes, l'objectif était de faire passer un message claire et limpide à  l'oligarchie Française.

"Il était question de dire à  la France que nous ne voulons plus du FCFA, ce nazisme monétaire qui ne fait que maintenir l'Afrique dans la précarité et l'extrême misère.
La structuration de la zone Franc d'après Feu le Pr Modibo Keita, est faite de telle sorte à  faciliter les échanges commerciaux entre l'Afrique et la France, et les seuls et uniques bénéficiaires de ces échanges demeurent la France, et ceux depuis plus d'un demi siècle.

Il fallait rappeler à  cette France, qui s'est autoproclamée pays des droits de l'homme, mais qui lorsqu'il s'agit de l'Afrique piétine et bafoue la dignité du peuple africain.

Cette France impérialisme qui par ses bases militaires et sa politique extérieure font et défont les chefs d'États Africains qui ne sont pas acquis à  leur cause", a déclaré le premier responsable Tinguê Fouê.

"Nous demandons à  Cette France capitaliste qui n'offre que des cadeaux empoisonnés aux états Africains. Ces aides et dons qui depuis 1960 n'ont jamais pu développer l'Afrique, nous n'en voulons pas. Nous disons non aux APE! Si la France possède assez de moyens pour venir en aide aux États Africains, nous allons lui demander sagement de résoudre les problèmes des gilets jaunes.

Plus jamais la jeunesse Africaine acceptera le financement de son éducation par l'UNESCO, cette institution à  la solde de l'impérialisme, cette institution dont la mission première est de recoloniser savamment la mentalité des futurs élites Africaines. Nous disons NON comme Sékou Touré au FCFA, et nous préférons la pauvreté dans la dignité, que la richesse dans déshonneur.

Nous préférons mener le combat de nos pères Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Sylvanus Olympio, Modibo Keïta, Thomas Sankara, et Mouammar Kadhafi", a affirmé Aka Kossougro, chargé à  la communication et à  la mobilisation d'urgence panafricaniste Côte d'Ivoire.

Les responsables de l'institut français quant à  eux ont expliqué que leurs locaux étaient mal choisis pour faire passer ce genres de messages et surtout pour ce type d'actions.

Jean Chresus