Pour la coalition, l’unique responsable de cette impasse est, à  n’en point douter le chef de cabinet M. Kouyaté Abdoulaye. Décision dont elle (COSEFCI) a dit en prendre acte sans toutefois rompre les concertations d’avec la tutelle qu’elle espère rencontrer: « La COSEFCI demeure dans la logique des discussions tout en exigeant désormais la présence des personnalités qui ont pouvoir de décision pour une sortie de crise rapide. » 

Par ailleurs, les enseignants syndicalistes ont appelé « à  poursuivre la grève et à  ne rester qu’à  l’écoute du directoire de la COSEFCI. »

Abordant la situation de violence survenue à  Bouaké dans le quartier d’Ahougnanssou, la coalition a regretté cette barbarie perpétrée sur leurs collègues dont certains sont dans un état critique, rapporte le coordonnateur de Bouaké, joint par M. Attaby : « lundi 25 février 2019, l’ensemble des enseignants de la COSEFCI a été attaqué par des badauds encagoulés venus à  bord d’un véhicule 4x4 noir sur un lieu de rassemblement avant les piquets de grève. » A déclaré le premier responsable de la COSEFCI qui n’a pas manqué de citer le principal instigateur de cette agression d’une extrême violence : « M. Bema Fofana, député RHDP de Bouaké, compromet ainsi gravement la paix sociale. 

La COSEFCI condamne avec la dernière énergie ces actes de barbarie perpétrés sur d’honnêtes enseignants. Elle prend à  témoin l’opinion nationale et internationale quant aux agissements de ce député et de ses sbires. Elle soutient tous les camarades de Bouaké en lutte, souhaite prompt rétablissement à  tous les blessés. 

La COSEFCI informe l’opinion qu’aucun acte de barbarie perpétré contre ses militants ne saurait entamer sa détermination à  offrir aux enseignants de Côte d’Ivoire de meilleures conditions de travail et de vie aux enseignants de Côte d’Ivoire ! » La Coalition aux dires de M. Attaby, « entend faire toute la lumière sur ces actions menées contre la paix sociale ! ».