Côte d'Ivoire : La délégation du conseil de sécurité de l'ONU exige la paix, la stabilité et la garantie d'un processus électoral transparent et crédible en 2020
© koaci.com - Vendredi 15 Février 2019 -Une mission du Conseil de sécurité des nations unies conduite par l'Equato-guinéen, Anatolio Ndong Mba séjourne depuis hier à Abidjan.
Cette visite est organisée à l’initiative conjointe des missions permanentes de la Côte d’Ivoire et de la Guinée équatoriale en qualité de membres non permanents du Conseil de sécurité.
La rencontre du jour avait pour thème, « Transition du maintien à la consolidation de la paix » et l’objet de la mission vise à faire l’état des lieux des transitions en cours, du maintien à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire, au Libéria et en Sierra Léone et de permettre un partage d’expériences et de bonnes pratiques en la matière.
Elle vise également à soutenir les efforts de médiation et de bon offices de l’(UNOWAS) Bureau des nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel) pour la prévention des conflits et de réitérer le soutien ainsi que l’accompagnement des nations unies dans ce pays.
Le président du Conseil de sécurité des Nations unies, l'Equato-guinéen, Anatolio Ndong Mba a au cours de la rencontre avec le ministre Marcel Amon Tanoh fait des aux autorités ivoiriennes en ce qui concerne la stabilité du pays.
«Il est important de préserver la paix, la stabilité et de garantir un processus électoral transparent et crédible en 2020 pour assurer une stabilité durable. Il faut renforcer le processus de réconciliation nationale, d'accélérer la réforme du secteur de sécurité et la confiance entre les populations et l’armée. Nous rappelons la nécessité de garantir la paix et la stabilité. Si nous sommes venus ici, c'est pour marquer notre soutien à votre pays mais aussi notre espoir que nous n'ayons plus de crise en Côte d'Ivoire et dans la sous-région, » a-t-il déclaré.
L’Equato-guinéen a indiqué qu’il est de la responsabilité du chef de l'Etat ivoirien de garantir la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays.
Concernant la réconciliation, le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh reconnait que le processus peine.
Il a par ailleurs affirmé que tant que les ivoiriens ne sont pas réconciliés et ne travaillent pas ensemble, le pays reste fragile.
« Nous essayons d'accorder une attention particulière à la réconciliation. Le regard de l'extérieur sur notre pays est un regard impatient. Une réconciliation ne se fait pas en 3 ans.
Elle se fait sur 20 ans. Ce n'est pas facile, laissons-nous un peu de temps, » a-t-il martelé.
Le ministre des Affaires étrangères a avoué que les mutineries de 2017 avaient un caractère normal.
«Il y a eu des mouvements d'humeurs de soldats à plusieurs reprises. Il est normal que des ex-belligérants connaissent des tensions entre eux. Il est normal qu’ils aient des revendications après avoir combattu. Mais je pense que tout ça est terminé. L’Etat a payé. Ça lui a coûté cher, » a mentionné Amon Tanoh Marcel.
Il a rassuré la délégation du conseil de sécurité des nations unies que 2020 se passera bien dans son pays.
Au Palais présidentiel, le vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a réitéré que 2020 se passera bien parce que selon lui, « les Ivoiriens ont dit qu'ils ne veulent plus revivre la guerre de 2010.
«Donc si les hommes politiques ne comprennent pas ce souhait des populations, ils seront laissés par elles d'ici 2020, » a-t-il ajouté.
Il faut noter que la délégation a également exposé des préoccupations lors de la table ronde en présence du Vice-président, Daniel Kablan Duncan et plusieurs ministres, dont Hamed Bakayoko, Sidiki Diakité et Sansan Kambilé.
Il faut noter que les points d'intérêt de la visite de la délégation du Conseil de sécurité des nations unies en Côte d'Ivoire, se résument à la situation politique, sécuritaire et les défis actuels à la paix et stabilité dans la région du fleuve Mano, à l'environnement politique, économique et social et la situation sécuritaire.
Wassimagnon
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N'ayez crainte messieurs de l'ONU, la répression sera terrible si l'ordre, la paix et le redécollage sociologique acquis depuis 8ans se voient menacés après 17ans de morosité, d'instabilité et chaos.. On va arranger ça pour vous Messieurs
on ne parles qu'aux cons, ça les instruts... des commentaires complètement à la con.
Vous devrez donner plutôt des conseils et avertissements á Ouattara DRAMANE qui est devenu brusquement comme un enfant de 8 ans depuis plus de 8 ans qu'il est au pouvoir. Il veut mettre encore mettre le feu a la poudre. Soro a meme dit aussi que son "patron" a changé de comportement depuis qu'il est au pouvoir.
C'est parce que la réconciliation est difficile que Ouattara n'a pas essayé? Non, je pense que c'est parce qu'il a tout fait pour que ça n'arrive pas.
Quant aux enfants soldats de Dramane, faites un tour à Adjamé et à Abobo, sans l’impressionnant cordon de securité qui vous protège et vous verrez ce qu’ils sont devenus. Ils s’appellent eux-mêmes “microbes”, le regime de Dramane les appelle affectueusement “ enfants en conflit avec la loi” : ils violent, pillent, ésgorgent et tuent tout sur leur passage. Choyé par le regime, ils ne sont jamais inquiétés. Des pontes du regime leur ont même offert des fumoirs de drogues, où ils vont se “relaxer” et se preparer pour leurs mefaits.
C'est dommage pour certains commentaires qui lèvent le voile sur l'aspect sécuritaire et haineux de la vie sociale dans ce pays. Pas la peine de réaliser un micro trottoir, juste un pannel de commentaires insensés juste ici suffirait...en toute chose n'oublions pas que même le soleil n'est pas éternel, et s'assombrira un jour...parole de sagesse...pour qui se croit éternel....Pauvres humains
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