Côte d'Ivoire : Bouaké, pour tirer profit de leurs produits, des agriculteurs formés à la compétitivité
Au cours d'un atelier de lancement par le Conseil du coton et de l'anacarde, les acteurs de la région du gbêkè ont été instruits sur les différentes composantes techniques du projet, à savoir, l'amélioration de la productivité des noix brutes de cajou, l'amélioration de la gouvernance de la filière et la transformation.
Le projet soutiendra des investissements qui seront réalisés dans la filière pour accroître la productivité. La veille, le Mardi 05 Février, des mesures pour l’amélioration du dispositif de suivi de la commercialisation intérieure de l’anacarde ont été passées en revue avec la participation des acteurs des comités de veille des régions de Gbêkê, Iffou et du Bélier.
Initié par le Conseil du coton et de l’anacarde, l’atelier a permis de passer en revue, le fonctionnement des comités de veille pour le suivi de la commercialisation de l’anacarde durant les cinq années de leur existence, de ressortir les insuffisances, de proposer des mesures de correction et de donner les dispositions pratiques de la campagne 2019.
Le conseiller spécial du directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, N’Dri Philippe, a indiqué que « les outils nécessaires ont été donnés aux comités de veille pour aborder cette campagne avec les dispositions pour obtenir des noix de cajou de bonne qualité. La production ivoirienne fait face à la concurrence au plan international.
Les dispositions pratiques portent sur les comportements des acteurs de la chaîne des valeurs notamment, les pisteurs, les acheteurs, les exportateurs et la lutte contre la fuite des produits.
Sur le terrain, l’on note d’autres difficultés récurrentes, avec des gens qui essaient toujours de contourner les textes mis en place pour la bonne commercialisation.
Des acheteurs qui se retrouveraient frauduleusement souvent en dehors de leurs zones d’intervention. Également d’autres acteurs, notamment des pisteurs, qui ne détiennent pas les pièces requises pour exercer cette fonction.»
Pour l'autorité préfectorale, « cette année, ce que nous attendons, c’est l’amélioration des conditions de commercialisation de la noix de cajou pour ne pas que nous ayons sur les bras, des produits issus de leurs méventes », a fait savoir le préfet du département de M’Bahiakro, Ba Blaise.
T.K.Emile
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