Côte d'Ivoire
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Côte d'Ivoire : Exportation de caoutchouc naturel, les acteurs dénoncent l'arrêté interministériel de décembre 2018 qui contient trop de taxes qui plombent leur activité
© Koaci.com - mardi 22 janvier 2019 - 18:49Mobio mardi à Abidjan (ph KOACI)
© Koaci.com - Mardi 22 Janvier 2019 - Le Président de l’Association des exportateurs de caoutchouc naturel et fond de tasse de Côte d’Ivoire (AEXCI), Samuel Espérance Mobio a déclaré aujourd’hui au cours d’une rencontre avec la presse que le problème des invendus est un vieux souvenir.
Il a affirmé que l’Association a affrété un navire qui est en route pour le Port d’Abidjan, pour l’embarquement des stocks de caoutchouc humide stocké dans les Ports d’Abidjan, de San Pedro et sur les différents sites de collecte sur l’étendue du territoire national grà¢ce à une signature de convention avec des Armateurs venus de la Hollande, de l’Inde, de la Chine.
Le Président Mobio a rassuré ses collègues que les difficultés et le chantage des Armateurs traditionnels sont en train d’être contournés par l’affrètement des navires par l’AEXCI qui viennent faire ce que les professionnels appellent le conventionnel.
«Désormais, on pourra expédier le big bag en vrac (les gros sacs en vrac). Nous avons muri longuement ce projet, » a déclaré le Président.
Le navire affrété par l’AEXCI va embarquer tous les stocks de fonds de tasse, d’un volume de 450 mille tonnes, comme l’a indiqué son premier responsable qui a révélé qu’un autre est prévu pour le mois de février 2019.
«Tous les mois, les navires seront positionnés à Abidjan et à San Pedro pour récupérer la surproduction. Les planteurs pourront vendre correctement leur production, »a-t-il ajouté.
Au cours de cette rencontre du jour, le conférencier s’est abstenu d’évaluer les pertes, vu l’évolution des volumes.
«Nous pourrons estimer valablement les pertes à la fin avril 2019 quand nous aurons déstocké les quantités en souffrance qui sont au Port d’Abidjan et sur nos différents sites, » a promis M. Mobio.
Il a par contre dénoncé l’arrêté interministériel de décembre 2018 qui contient des taxes qui ont été ressuscitées en lançant un cri de cœur au Gouvernement afin qu’il soit revisiter, car il vient plomber leur activité.
«Il faut revoir à la baisse les taxes concernant le FIRCA, OIA (organisation interprofessionnelle Agricole), le FDH (Fonds de développement de la filière). Toutes ces taxes doivent être revisitées. De sorte à ce que toutes nos activités puissent profiter aux planteurs qui sont les plus vulnérables de notre chaîne. Nous devrons prendre en compte l’intérêt des planteurs. Sinon, nous travaillons en vain, » a expliqué le Président de l’AEXCI.
Il a indiqué qu’en son temps, les exportateurs ont dénoncé et jusque-là rien n’est fait.
Samuel Espérance Mobio prévient que si rien n’est fait cette fois-ci, les exportateurs seront obligés d’arrêter le travail.
L’exportation est la solution idoine pour résorber la surproduction, il estime par ailleurs qu’il n’y a pas autre alternative à l’heure actuelle.
«J’en veux pour preuve, depuis que les exportateurs ont des difficultés, il faut dire que la filière est en crise. Si nous sommes suivis et nos doléances concernant les nouvelles taxes sont allégées, nous pensons pouvoir évacuer tous les stocks des planteurs d’ici avril-mai. On ne parlera plus de production invendue, »s’est-il justifié.
Le prix du kilogramme de caoutchouc appliqué ce mois de janvier est de 252 FCFA.
Le Président de l’AEXCI annonce que la prochaine bataille de l’Association est la lutte pour l’amélioration du prix aux planteurs.
Selon lui, cela devra commencer par la suppression de toutes les taxes et il a rappelé que l’arrêté interministériel de mai 2018 ne prévoyait que deux taxes.
Le Président demande aux planteurs de la filière hévéaculture de ne pas désespérer, car l’AEXCI prend des dispositions pour palier toutes les difficultés liées à l’exportation.
«Nous sommes en train de nous battre. Ce n’est pas de la prétention. D’abord, nous voulons résoudre le problème des invendus, ensuite, nous attaqué à la qualité du prix. Nous savons que le prix est bas. Mais, si le gouvernement réduit les taxes. Le prix d’achat au planteur va s’améliorer un tant soit peu, » a rassuré le conférencier.
En décembre 2018, le prix du kilo de caoutchouc était 243 FCFA, en janvier 2019, il est à 252FCFA.
Samuel Espérance Mobio espère enfin que d’ici mars-avril, les prix remonteront à 300 FCFA.
Wassimagnon
© Koaci.com - Mardi 22 Janvier 2019 - Le Président de l’Association des exportateurs de caoutchouc naturel et fond de tasse de Côte d’Ivoire (AEXCI), Samuel Espérance Mobio a déclaré aujourd’hui au cours d’une rencontre avec la presse que le problème des invendus est un vieux souvenir.
Il a affirmé que l’Association a affrété un navire qui est en route pour le Port d’Abidjan, pour l’embarquement des stocks de caoutchouc humide stocké dans les Ports d’Abidjan, de San Pedro et sur les différents sites de collecte sur l’étendue du territoire national grà¢ce à une signature de convention avec des Armateurs venus de la Hollande, de l’Inde, de la Chine.
Le Président Mobio a rassuré ses collègues que les difficultés et le chantage des Armateurs traditionnels sont en train d’être contournés par l’affrètement des navires par l’AEXCI qui viennent faire ce que les professionnels appellent le conventionnel.
«Désormais, on pourra expédier le big bag en vrac (les gros sacs en vrac). Nous avons muri longuement ce projet, » a déclaré le Président.
Le navire affrété par l’AEXCI va embarquer tous les stocks de fonds de tasse, d’un volume de 450 mille tonnes, comme l’a indiqué son premier responsable qui a révélé qu’un autre est prévu pour le mois de février 2019.
«Tous les mois, les navires seront positionnés à Abidjan et à San Pedro pour récupérer la surproduction. Les planteurs pourront vendre correctement leur production, »a-t-il ajouté.
Au cours de cette rencontre du jour, le conférencier s’est abstenu d’évaluer les pertes, vu l’évolution des volumes.
«Nous pourrons estimer valablement les pertes à la fin avril 2019 quand nous aurons déstocké les quantités en souffrance qui sont au Port d’Abidjan et sur nos différents sites, » a promis M. Mobio.
Il a par contre dénoncé l’arrêté interministériel de décembre 2018 qui contient des taxes qui ont été ressuscitées en lançant un cri de cœur au Gouvernement afin qu’il soit revisiter, car il vient plomber leur activité.
«Il faut revoir à la baisse les taxes concernant le FIRCA, OIA (organisation interprofessionnelle Agricole), le FDH (Fonds de développement de la filière). Toutes ces taxes doivent être revisitées. De sorte à ce que toutes nos activités puissent profiter aux planteurs qui sont les plus vulnérables de notre chaîne. Nous devrons prendre en compte l’intérêt des planteurs. Sinon, nous travaillons en vain, » a expliqué le Président de l’AEXCI.
Il a indiqué qu’en son temps, les exportateurs ont dénoncé et jusque-là rien n’est fait.
Samuel Espérance Mobio prévient que si rien n’est fait cette fois-ci, les exportateurs seront obligés d’arrêter le travail.
L’exportation est la solution idoine pour résorber la surproduction, il estime par ailleurs qu’il n’y a pas autre alternative à l’heure actuelle.
«J’en veux pour preuve, depuis que les exportateurs ont des difficultés, il faut dire que la filière est en crise. Si nous sommes suivis et nos doléances concernant les nouvelles taxes sont allégées, nous pensons pouvoir évacuer tous les stocks des planteurs d’ici avril-mai. On ne parlera plus de production invendue, »s’est-il justifié.
Le prix du kilogramme de caoutchouc appliqué ce mois de janvier est de 252 FCFA.
Le Président de l’AEXCI annonce que la prochaine bataille de l’Association est la lutte pour l’amélioration du prix aux planteurs.
Selon lui, cela devra commencer par la suppression de toutes les taxes et il a rappelé que l’arrêté interministériel de mai 2018 ne prévoyait que deux taxes.
Le Président demande aux planteurs de la filière hévéaculture de ne pas désespérer, car l’AEXCI prend des dispositions pour palier toutes les difficultés liées à l’exportation.
«Nous sommes en train de nous battre. Ce n’est pas de la prétention. D’abord, nous voulons résoudre le problème des invendus, ensuite, nous attaqué à la qualité du prix. Nous savons que le prix est bas. Mais, si le gouvernement réduit les taxes. Le prix d’achat au planteur va s’améliorer un tant soit peu, » a rassuré le conférencier.
En décembre 2018, le prix du kilo de caoutchouc était 243 FCFA, en janvier 2019, il est à 252FCFA.
Samuel Espérance Mobio espère enfin que d’ici mars-avril, les prix remonteront à 300 FCFA.
Wassimagnon
Par Koaci
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Deku
Transformez sur place sinon vous travaillez pour rien. Au pire, passez aux cultures vivrières qui servent notre population.
Transformez sur place sinon vous travaillez pour rien. Au pire, passez aux cultures vivrières qui servent notre population.
il y a 5 ans
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XIX
Il parait que l’hévéa en C.I. est produit surtout par des Pro-Gbagbo, donc il faut casser le prix pour les punir, et en même temps les empêcher d’aller vendre au Ghana, voisin dont le prix serait bien meilleur.
Il parait que l’hévéa en C.I. est produit surtout par des Pro-Gbagbo, donc il faut casser le prix pour les punir, et en même temps les empêcher d’aller vendre au Ghana, voisin dont le prix serait bien meilleur.
il y a 5 ans
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Oboba
Au Ghana il est vendu 1300 fcfa contre 250 fcfa en cote d'voire. Je sais que des agriculteurs de ma région d'Agboville et d'Adzopé ont commencé a tenté le voyage. A qui la faute ? Ce gouvernement dit lutter contre l'émigration en citant l'agriculture comme emploi mais et en même temps décourage les acteurs. Sachant que l'hévéa mais 7 ans avant de "saigner" c'est déprimant quand ensuite les taxes plombent tout.
Au Ghana il est vendu 1300 fcfa contre 250 fcfa en cote d'voire. Je sais que des agriculteurs de ma région d'Agboville et d'Adzopé ont commencé a tenté le voyage. A qui la faute ? Ce gouvernement dit lutter contre l'émigration en citant l'agriculture comme emploi mais et en même temps décourage les acteurs. Sachant que l'hévéa mais 7 ans avant de "saigner" c'est déprimant quand ensuite les taxes plombent tout.
il y a 5 ans
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