© Koaci.com - mercredi 16 janvier 2019 - 11:42

Gare Sotra à  Abidjan (ph KOACI)

© Koaci.com – Mercredi 16 Janvier 2019 – Les policiers détachés auprès de la société des transports Abidjanais (Sotra) ne sont pas contents. Près de cent agents de la police de la Sotra accusent le directeur de la Sotra, Monsieur Bouaké, le Dg de la police et le préfet de police d’Abidjan de reléguer au second plan leur problème d’arriérés de primes.

15 mois d’arriérés de primes voilà  ce que réclament ces agents de police Sotra.

Pour le porte-parole de ces agents qui s’est confié à  KOACI ce mercredi 16 janvier 2019 sous couvert de l’anonymat, la police Sotra est en danger.

« Monsieur Bouaké, le nouveau directeur de la Sotra quand il a pris fonction a diminué les primes. Malgré cela, nous enregistrons à  ce jour, 15 mois d’arriérés de prime. Nous autre on nous a affecté, parce qu’on réclamait nos primes. Nous sommes au moins une quarantaine. Et ils ont envoyé des nouveaux derrière nous. Même ces nouveaux ont encore un arriéré de 5 mois de primes impayées.
Nous voulons notre argent. La police Sotra est en danger. Le poulain du premier ministre (Dg de la police Ndlr) ne nous considère pas. 15 mois d’arriérés de primes, c’est énorme et nous voulons notre argent. Tout le corps hiérarchique est au courant du problème. Du bas jusqu’au ministre Hamed Bakayoko, ils savent. Tout le monde sait. On ne peut pas manifester sinon c’est la radiation. Nous sommes au moins une centaine. D’autres sont allés à  la retraite sans avoir touché leurs arriérés de primes. Vivement que nous rentrons dans nos fonds. C’est n’est pas parce qu’il n’y a pas l’argent. Figurez-vous de vendredi à  lundi dernier, ça fait au moins 200 millions (environ 30.478 euros) que la police escorte. C’est la mauvaise foi. Le préfet de police, le directeur de la police et le DG de la Sotra, monsieur Bouaké sont tous au courant de notre problème », affirme le porte-parole des agents de police Sotra sous couvert d’anonymat.

S’il est vrai que ces agents de la police Sotra réclament leurs 15 mois d’arriérés de primes, il n’en demeure pas moins que ces derniers s’inquiètent de leur sort. Car pour eux, la police Sotra est en danger.

Jean Chrésus