Côte d'Ivoire : Deux commissions installées pour la régulation du secteur minier, voici leurs missions
Il s’agit de : la Commission interministérielle des substances explosives (CISE) et la Commission interministérielle des mines (CIM).
Selon ce dernier, la première a pour missions d’examiner et donner son avis sur les demandes de fabrication, de destruction, de commerce ou de transport de substances explosives, ou sur les demandes d’ouverture et d’exploitation d’un dépôt de substances explosives.
Quant à la CIM , à la CIM, elle est chargée, entre autres, de procéder à l’examen technique des demandes de permis de recherche et d’exploitation minière, d’agréer la liste des matériels, matériaux, machines et équipements en exonération et d’ analyser les demandes d’agrément des sous-traitants miniers. Jean Claude Kouassi exhorte les membres des deux Commissions à se mettre au travail et à favoriser la prise de décisions régulières, justes et inattaquables.
Pour rappel, une brigade de répressions des infractions au code minier (BRICM), a été créée par le gouvernement.
La BRICM a pour missions de réunir et de traiter des renseignements sur l’orpaillage clandestin, de constater les infractions au code minier, en rassemblant les preuves et rechercher leurs auteurs en vue de les traduire devant les juridictions compétentes, de fournir des renseignements actualisés et précis pour l’élaboration de politiques et de stratégies de lutte contre l’orpaillage clandestin, le trafic de minerais et de pierres précieuses, ainsi que l’exploitation illicite de substances de carrières.
Donatien Kautcha, Abidjan
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Autant des moyens sont mis en oeuvre pour lutter contre l'orpaillage clandestin avec son lot de dégradation de l'environnement, la criminalité et la prostitution, autant mettre aussi en oeuvre des moyens de lutte contre le travail des enfants dans les champs de cacao, et les filières de trafic des enfants qui sont déversés depuis le burkinabé Faso par dizaines de cars par jour et les liens avec les ex chefs de guerre de l'ex rébellion (le document «envoyé spécial» sur France 2, mais censuré en CI par canal + pour ne pas salir l'image du sanguinaire, l'a pleinement prouvé). On attend d'ailleurs, la réaction du gouvernement (ex rebelles), les ONG et de la blanche pourtant très prolixes au temps du régime de Gbagbo.
Si c'était sous Gbagbo, les france 24 et RFI auraient passé ça en boucle sans censure
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