Côte d'Ivoire : Femme assassinée à Bongouanou, l'époux meurtrier retrouvé étrangement pendu, suspicion de vengeance
© koaci.com – Lundi 07 Janvier 2019 - Dans un précédent article, nous relayions une affaire d’assassinat à N’Guessankro situé à 20 km de Bongouanou lors du réveillon de la Saint Sylvestre.
N’guetta Koua soupçonnant son epouse Dame Kouamé Yah à¢gée de 43 ans d’infidélité l’avait abattu à bout portant avant de disparaitre.
Après des jours de recherches, le meurtrier a été retrouvé dans le campement de monsieur Akpangni Adjé, où il avait trouvé refuge dans une étrange situation qui pourrait ressembler à une mise en scène de pendaison.
C’est dans un état de putréfaction avancée que les jeunes découvrent son corps le vendredi 4 janvier 2019 vers 8 heures, a-t-on appris auprès d’une source locale.
Vengeance punitive ou remords mortels ?
Alertée, la Gendarmerie, accompagnée du médecin-chef du Centre de Santé du village, a procédé à la constatation des faits et semble-t-il a conclu à un suicide par pendaison.
Mais les images de la découverte macabre suscitent bien des interrogations quant à la thèse du suicide. En regardant bien les images prises sur la scène du crime, plusieurs questions se posent, entre autres questions :
1- La fine corde de couleur rose, servant à coudre les sacs de cacao et qui est utilisée comme gibet de potence pour la circonstance, peut-elle supporter le poids d’un homme d’une soixantaine d’années ? Apparemment non, la corde aurait rompu sous le poids. La ceinture noire de la culotte ferait son affaire.
2- Quelqu'un qui mesure 1 m 75 peut-il se pendre à moins d’un (01) mètre du sol ?
3- Peut-on se pendre assis ?
Aussi vrai que l’acte posé par N'Guetta Koua est répréhensible et lourdement puni par la loi pénale, il n’en demeure pas moins que la vengeance punitive administrée par X sur la personne de l’époux meurtrier est aussi punie par la même loi pénale.
Les images de la supposée pendaison parlent assez fortement pour croire à des remords mortels du supposé pendu.
Il pourrait bel et bien s'agir d’une vengeance punitive. Il reviendrait, dans ce cas, à la Gendarmerie d’élucider et d’arrêter les meurtriers
Donatien Kautcha, Abidjan
Infos à la une
@Donatien Kautcha... chez nous les Akans dans le milieu traditionnel .. nous disons : "Qu'il a été accompagné..." ..c'est á dire il a été simplement assassiné.... Quand on veut se pendre dans nos villages, on le fait en "brousse" et non dans le village et campement. Il s'agit d'un règlement de compte.
La disposition des "chaises" permettent simplement de dire qu'il a été jugé traditionnellement, ensuite torturé avant d'accrocher son cou á une corde. le propriétaire du campement doit être poursuivi . il devrait plutôt saisir la gendarmerie... Dernièrement un individu de mon village a abattu un homme avec un fusil de chasse pour une question de jalousie, on lui rien fait, il a été pris et rendu a la gendarmerie....malheureusement entre nous Baoulés, il y a encore des tribus qui ont dans le sang les actes sanguinaires de l'ancien temps.
Il faut simplement diriger les enquêtes vers l amant ou les membres de la famille de la femme.
C'est la 1ere fois dans ma vie que je vois une personne qui se déchire(massacre) son propre corps avant de se pendre á moitié nu... attendons l'autopsie d'un vrai médecin; s'il n'a pas été déjá enterré.
C'est horrible! on dirait un fétiche ou un totem!
Diligenter une enquête, c'est trop demander...c'etait avant tout un contribuable...un crime à vu d'oeil...il suffit de voir les photos...Un couple détruit ! 5 enfants orphelins ! A cause du sexe d'un individu...c'est le triste bilan...
Il faut pAs fatiguer les gendarmes pour une enquête. C'est un but partout. Il a tué et il été tué.
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