© Koaci.com - jeudi 18 avril 2019 - 18:11

Amadou Vamoulké (Ph)

© koaci.com- Jeudi 18 Avril 2019- Reporters sans frontières (RSF) demande toujours la libération du journaliste Amadou Vamoulké, dont la 19e audience est prévue le 9 mai prochain après 18 renvois.

Incarcéré depuis le 29 juillet 2016 en milieu de journée à  la prison centrale de Kondengui, le procès du journaliste Amadou Vamoulké fait du surplace.

«Nous demandons la libération d’Amadou Vamoulké dont le procès a une fois encore été renvoyé», a déclaré ce jeudi en visioconférence Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de RSF.

L’organisation non gouvernementale internationale qui défend la liberté de la presse, estime que même s’ils ne sont pas assez protégés les journalistes camerounais ne doivent pas être résignés, « les journalistes doivent continuer à  exercer leur métier. La liberté de la presse est un pilier de la démocratie », va-t-il poursuivre.

Lors de cette visioconférence donnée pour expliquer d’une part les critères pris en compte dans le classement sur la liberté de la presse et le soutien apporté à  Amadou Vamoulké journaliste et ancien directeur général de la Cameroon Radio and television (Crtv, organe de presse à  capitaux publics), le responsable de RSF a encouragé les journalistes à  exercer leur métier dans le respect de l’éthique et la déontologie.

Plusieurs autres journalistes camerounais en proie aux intimidations, agressions et procès dans le cadre de l’exercice de leur métier ont déjà  bénéficié du soutien de RSF.

Pour rappel, RSF a publié ce jeudi son classement 2019 dans lequel le Cameroun perd deux places.

Lire aussi : https://www.koaci.com/cameroun-lautoritarisme-renforce-pays-regresse-deux-places-classement-2019-130003.html

Armand Ougock, Yaoundé

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